Littérature estivale
L'été est là. La chaleur et les orages aussi. L'absinthe se sucre sous le goutte à goutte du caillou posé sur la cuiller. Les générateurs de froid n'en peuvent plus de fournir du glaçon. Les lunettes s'assombrissent, les chapeaux s'empaillent et les doigts de pieds s'éventaillent. Bientôt les premiers incendies de forêt. Tout va donc pour le mieux.
Il est temps d'estiver de la littérature... Tiens, justement, en faisant un peu de rangement à la campagne, on a eu la chance de tomber sur ce joyau tératologique.
On vous entend déjà vous écrier : « Qui que c'est que ça, Max Dave1 ? Connais pas ! » Ben nous non plus, pardine ! Et encore : « Oui, bon, toujours des flots d'hémoglobine et des blondasses à gros nénés, ton Hammer statique ne nos rend pas marteau ! » Oui, bon, un peu, mais pas que. Et pour les flots d'hémoglobine, on repassera. Le sang, pas des litres, en revanche Max Dave n'émargeait pas aux AAA, qu'on en juge :
C'était une petite leçon sur l'emploi intempestif et publicitaire de la capitale dans l'édition.
CLS
août 2010
1. - Pino Belli, un italien. Voir cette référence.
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