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est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.
L'atelier de Bannes.
On aime ou on n’aime pas le fromage. Le lait pourri et ses différents goûts, c’est une affaire de goût, ou de tolérance. Nos sociétés contemporaines sont de plus en plus intolérantes, que ce soit au lactose ou au comportement d’autrui. Faut s’y faire.
Personnellement, le comportement d’autrui, à partir du moment où l’Autrui ne vient pas m’écraser les arpions, ou ceux des bipèdes que j’estime, je le tolère, du bout des lèvres, du bout de la pensée, du bout de la tolérance, du moins en théorie, parce qu’en pratique... je ne comprends pas toujours l’autruité ni son comportement.
En tout cas, le fromage, j’aime. Sans restriction, sans détour, sans contrainte. C’est un amour quasi platonique mais gourmand. Enfin... j’ai parfois du mal à tolérer ses odeurs de négligé, de çui qui s’est pas lavé depuis un mois ou plus. Mais puisqu’on aime, on tolère. On se bouche un peu le nez, ou bien on s’habitue. Le bipède s’habitue à tout, même au pire.
Elle est de guingois, cette fromagerie, c’est ce qui attire l’œil en premier, elle penche comme un bateau à la dérive pendant une tempête. Et puis on s’approche, parce qu’on aime le fromage et les belles devantures (on ne se refait pas, à l’âge qu’on a), et on constate, avant d’entrer dans la fromagerie avec la bave qui coule des babines, qu’elle est joliment chouette, la devanture. Joliment peinte, joliment exécutée, et même plus : exécutée à la perfection.
Alors on entre, on achète des fromages (on est là pour ça) au sympathique fromager et on lui dit ô combien on a apprécié la devanture. Alors il nous donne la carte de la peinteuse en lettres qui a réalisé ce petit chef-d’œuvre. Son atelier est l’Atelier Gilbert, et elle s’appelle Manon Faillenet. Peintres et peinteuses en lettres, typotes et typos sont des cousins-cousines. On est heureux ici de saluer une cousine qui a un fier et affirmé talent. On s’en est pris plein les yeux. Et le fromage acheté était délicat et brebiesque. Que demander de plus quand on flotte dans la félicité...
On aime ou on n’aime pas le fromage. Le lait pourri et ses différents goûts, c’est une affaire de goût, ou de tolérance. Nos sociétés contemporaines sont de plus en plus intolérantes, que ce soit au lactose ou au comportement d’autrui. Faut s’y faire.
Personnellement, le comportement d’autrui, à partir du moment où l’Autrui ne vient pas m’écraser les arpions, ou ceux des bipèdes que j’estime, je le tolère, du bout des lèvres, du bout de la pensée, du bout de la tolérance, du moins en théorie, parce qu’en pratique... je ne comprends pas toujours l’autruité ni son comportement.
En tout cas, le fromage, j’aime. Sans restriction, sans détour, sans contrainte. C’est un amour quasi platonique mais gourmand. Enfin... j’ai parfois du mal à tolérer ses odeurs de négligé, de çui qui s’est pas lavé depuis un mois ou plus. Mais puisqu’on aime, on tolère. On se bouche un peu le nez, ou bien on s’habitue. Le bipède s’habitue à tout, même au pire.
Elle est de guingois, cette fromagerie, c’est ce qui attire l’œil en premier, elle penche comme un bateau à la dérive pendant une tempête. Et puis on s’approche, parce qu’on aime le fromage et les belles devantures (on ne se refait pas, à l’âge qu’on a), et on constate, avant d’entrer dans la fromagerie avec la bave qui coule des babines, qu’elle est joliment chouette, la devanture. Joliment peinte, joliment exécutée, et même plus : exécutée à la perfection.
Alors on entre, on achète des fromages (on est là pour ça) au sympathique fromager et on lui dit ô combien on a apprécié la devanture. Alors il nous donne la carte de la peinteuse en lettres qui a réalisé ce petit chef-d’œuvre. Son atelier est l’Atelier Gilbert, et elle s’appelle Manon Faillenet. Peintres et peinteuses en lettres, typotes et typos sont des cousins-cousines. On est heureux ici de saluer une cousine qui a un fier et affirmé talent. On s’en est pris plein les yeux. Et le fromage acheté était délicat et brebiesque. Que demander de plus quand on flotte dans la félicité...
Allez, la période n’est pas trop propice mais pendant quelques secondes, on peut gravifier le propos, ça ne dure pas longtemps, ça ne prête pas à conséquence et, dès la lecture terminée, on peut en revenir à nos futilités estivales. Ouf !
Exilé pour quelques jours de ma région qui fait des bulles avec du vin et de mon atelier PbSbSn trop lourd pour faire des bulles, je me suis octroyé une visite impromptue dans une librairie redonnaise au joli nom : Libellune. À peine entré, j’y ai repéré un ouvrage dont je me suis emparé vivement car j’avais rencontré son auteuse dans un passé proche, invitée comme moi à causer de son travail devant un auditoire peu nombreux, mais choisi. J’avais, à cette occasion, très beaucoup apprécié son typographico-féminisme.
Parler avec humour d’un sujet grave est un exercice périgiglieux. Faire rire son lectorat pour le faire réfléchir sans qu’il s’en rende compte, ça l’est encore plus. Conquérir ici le public féminin est facile, ou alors, c’est à desespérer de tout ; conquérir, et pousser dans ses derniers retranchements un public masculin, c’est une autre paire de manches. Elle y arrive, la bougresse, et elle s’amuse avec la typo par dessus le marché, ce qui ne peut que que réjouir un vieux typo qui se complait dans les mêmes contrées. Trouver une consœur... non, reprenons, trouver une sœur pas con en la matière, c’est un vrai bonheur (la question du genre, importante dans le reste de son travail, n’a, sur ce point, aucune importance, seul le jeu compte, et son intelligence, c’est tout comme pareil avec un frère pas con, pas de différence dans le fonctionnement des viscères cérébrales). Je ne dévoile rien de ce qui se passe à l’intérieur de l’ouvrage, ça serait pas rigolo, faut laisser la surprise, mais la couverture et le clin d’œil de sa maquette laisse augurer de ce qu’il s’y passe...
Le but de ce blog n’a jamais été de faire de la pub pour un bouquin, qu’il soit une production personnelle de chez Fornax, ou de chez un autre éditeur. Je ne fais ici que rétrocéder, à qui le veut bien, le plaisir que j’ai eu à la lecture du dit livre. C’est tout, bandes de bipèdes avachis sur vos plages, badigeonnés de crème solaire ou abrités sous vos parasols en train de vous taper une glace fraise-pistache ou un soda à la fleur de coco des îles.
Au sujet de l’inscription murale, il n’y a rien à ajouter, elle met l’accent sur un point sensible, on ne peut lui reprocher qu’une seule chose : ne pas en mettre, d’accent, sur les capitales.
Allez, la période n’est pas trop propice mais pendant quelques secondes, on peut gravifier le propos, ça ne dure pas longtemps, ça ne prête pas à conséquence et, dès la lecture terminée, on peut en revenir à nos futilités estivales. Ouf !
Exilé pour quelques jours de ma région qui fait des bulles avec du vin et de mon atelier PbSbSn trop lourd pour faire des bulles, je me suis octroyé une visite impromptue dans une librairie redonnaise au joli nom : Libellune. À peine entré, j’y ai repéré un ouvrage dont je me suis emparé vivement car j’avais rencontré son auteuse dans un passé proche, invitée comme moi à causer de son travail devant un auditoire peu nombreux, mais choisi. J’avais, à cette occasion, très beaucoup apprécié son typographico-féminisme.
Parler avec humour d’un sujet grave est un exercice périgiglieux. Faire rire son lectorat pour le faire réfléchir sans qu’il s’en rende compte, ça l’est encore plus. Conquérir ici le public féminin est facile, ou alors, c’est à desespérer de tout ; conquérir, et pousser dans ses derniers retranchements un public masculin, c’est une autre paire de manches. Elle y arrive, la bougresse, et elle s’amuse avec la typo par dessus le marché, ce qui ne peut que que réjouir un vieux typo qui se complait dans les mêmes contrées. Trouver une consœur... non, reprenons, trouver une sœur pas con en la matière, c’est un vrai bonheur (la question du genre, importante dans le reste de son travail, n’a, sur ce point, aucune importance, seul le jeu compte, et son intelligence, c’est tout comme pareil avec un frère pas con, pas de différence dans le fonctionnement des viscères cérébrales). Je ne dévoile rien de ce qui se passe à l’intérieur de l’ouvrage, ça serait pas rigolo, faut laisser la surprise, mais la couverture et le clin d’œil de sa maquette laisse augurer de ce qu’il s’y passe...
Le but de ce blog n’a jamais été de faire de la pub pour un bouquin, qu’il soit une production personnelle de chez Fornax, ou de chez un autre éditeur. Je ne fais ici que rétrocéder, à qui le veut bien, le plaisir que j’ai eu à la lecture du dit livre. C’est tout, bandes de bipèdes avachis sur vos plages, badigeonnés de crème solaire ou abrités sous vos parasols en train de vous taper une glace fraise-pistache ou un soda à la fleur de coco des îles.
Au sujet de l’inscription murale, il n’y a rien à ajouter, elle met l’accent sur un point sensible, on ne peut lui reprocher qu’une seule chose : ne pas en mettre, d’accent, sur les capitales.
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
... for those who are too lazy to seek.
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