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Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
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Des barbares...
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... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.
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Belles phrases [30] - par cls
Commencer par la fin. Soit. C’est une proposition. Est-elle logique ? Et où se trouve le début et où se trouve la fin ? Ici, pour ce livre sommairement dessiné à la craie blanche, il se présente par la fin pour nous, bipèdes occidentaux de base. Mais pour les Chinois, les Japonais, les Arabes et les Hébreux (pour ne citer qu’eux), ce livre se présente par le début. Peut-on généraliser et en conclure que le début des uns est la fin des autres et vice-versa ? Non, ce serait imprudent. Mais si le fil de la pensée se déroule toujours d’un début jusqu’à une fin, il ne se déroule pas toujours dans le même sens dans sa notation écrite. L’eau d’une rivière ne remonte jamais jusqu’à sa source. Elle coule toujours de haut en bas mais peut couler vers la droite ou vers la gauche, tout dépend de la position de l’observateur.
Commencer un livre par la fin, ou par le milieu, est possible s’il s’agit d’un livre d’images ou d’un recueil de textes courts à picorer. Commencer une pensée par la fin ne l’est pas. Pour la comprendre, il faut suivre son cours dans le sens de son élaboration.
On peut sauter vers la fin d’un livre pour en savoir la conclusion. C’est ce que font les lecteurs pressés et peu scrupuleux pour découvrir qui est le coupable dans un roman à énigme. Mais c’est tricher et c’est se priver de tout le raisonnement qui a conduit à cette découverte.
La dernière page de notre livre dessiné est roulée et laisse deviner une partie du texte qu’elle contient : « amour de la vie qui se... » L’amour de la vie, serait-ce là ce par quoi il faudrait commencer ? Mais pourquoi cet amour de la vie arriverait-il à la fin ? S’il arrivait dès le début, cela éviterait bien des malheurs. Toutefois, pour les Chinois, les Japonais, les Arabes et les Hébreux (pour ne citer qu’eux), on a vu que ce qui est notre fin est leur début, donc l’amour de la vie arriverait chez eux au bon moment, et tout serait pour le mieux. Il n’y a que chez nous, pauvres bipèdes occidentalo-centrés, que cela pourrait ne pas bien se passer. Nous serions dans la panade parce que cet amour arriverait trop tard pour qu’on puisse le pratiquer et l’apprécier. Pas drôle...
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