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Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
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... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.
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Les jours se suivent sans se ressembler, tout en se ressemblant. On passe des chiens d’hier à la vache d’aujourd’hui. On reste dans le monde animal mais on change de taille et d’encombrement. Et on a un sentiment mitigé au sujet du nom choisi pour l’enseigne de cet établissement.
Bien sûr, on comprend tout de suite l’allusion portée par l’enseigne, puisque l’on est un Européen francophone de l’Ouest (ce qui tend à réduire le pourcentage de bipèdes à comprenure). Nous vient immédiatement en mémoire un dessin de Benjamin Rabier — même si l’on ne sait plus, ou si l’on a jamais su le nom de l’auteur du dessin — qui représente une tête de vache rouge et souriante. Elle fait partie de la culture populaire et publicitaire liée à un fromage à tartiner prisé par les enfants.
Et c’est ce rapport immédiat que fait notre esprit occidentalo-centré avec cette image publicitaire qui dérange l’esprit et qui mitige le sentiment. En quoi une librairie de bon aloi peut-elle ou doit-elle établir un lien avec une image publicitaire, même réjouissante comme le dessin de Rabier ? De manière plus générale, une libraire ne déchoit-elle pas en plaçant son statut de boutique culturelle sous le joug publicitaire ? Ne serait-ce qu’un peu ?
De plus, le substantif vache est lié à certaines expressions pour le moins péjoratives : « vache à lait » pour parler d’un client (d’une personne en général) dont on peut traire le portefeuille sans complexe, « grosse vache » pour évoquer avec vulgarité l’apparence physique de certaines femmes enveloppées, « la vache ! » ou « vache de !... » pour ponctuer une expression exclamative. Établir un lien, même inconscient, entre une librairie et ces expressions populaires me paraît maladroit.
L’établissement n’est pas qu’une librairie. Il est aussi un « café resto [sic] ». Activités qui — opinion toute personnelle — exercées dans un même lieu me paraissent incompatibles, du moins pour la santé et l’apparence physique des livres qui s’y trouvent. A-t-on le droit de manipuler les livres à table pendant les repas ? Est-on autoriser à parcourir la partie librairie de la nourriture ou de la boisson à la main (glaces en cornet, verre de vin rouge) ? A contrario a-t-on obligation de se laver les mains avant de manipuler les livres ? Les bipèdes lecteurs-remplisseurs de panse qui fréquentent la librairie-café-resto acceptent-ils facilement d’acheter des livres tachés de graisse ou de vestiges alimentaires ?
Il m’est arrivé de me rendre dans des librairies à des séances de dédicaces agrémentées d’un petit buffet-bar pour l’occasion. Jamais je n’ai accepté le moindre verre ni la moindre friandise. Par simple respect pour les livres présents.
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