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L’homme au coin
10 pages,
format 8,5 x 8,5 cm.
tirage à environ 30 exemplaires en typographie au plomb.
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
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& de ses couleurs

Sans aucun doute, il faut trouver une symbolique derrière ce bas relief collé sur un mur, au su et à la vue de tout un chacun, dans la catégorie des bipèdes issus d’une tribu plutôt citadine. Une symbolique en noir et blanc sous un écrasant soleil de plomb (Une fois de plus, le soleil est de plomb pour justifier sa présence sur ce blog. Enfin, c’est lui qui a décidé d’être de plomb. On l’aurait accepté ici, même s’il avait été d’un autre métal beaucoup moins lourd, du zinc, ou de l’aluminium, par exemple.)
Quand on l’a pris en photo pour garder son souvenir par devers nous, on ne s’est pas posé la question de savoir pourquoi on avait décidé de prendre la photo. On l’a prise, un point c’est tout. C’est après, en la revoyant, qu’on a commencé à se poser des questions. Pas sur l’auteur, il est anonyme. Et après tout, l’auteur, on s’en moque un peu de savoir qui il est. C’est ce qu’il représente et la façon qu’il a eu de le représenter qui importe. En quelques mots, ce qui nous importe c’est ce qu’il veut dire, ce qu’il veut nous transmettre, ce qu’il veut que nous comprenions nous autres pauvres bipèdes incultes, pauvres passants qui passent, la tête vide et le pas altier… Enfin, altier, altier, ça dépend… Si on est chargé comme un baudet par des achats compulsifs, ou si on est un vieillard pré-sénile, cacochyme et bradykinésique, ou si on s’est fait une entorse et qu’on avance avec des béquilles, ou plus banalement encore si l’on est rond comme une queue de pelle, la démarche n’est plus trop altière. Mais toutefois on passe… (oui : passons, passons…) et on regarde en passant.
Bien que notre monde soit en couleurs (nous les percevons, ces satanées couleurs, mais est-ce bien sûr que nous les percevions toutes ?), l’œuvre est de noir et de blanc. Exclusivement. En dehors du soleil doré dont on a déjà parlé, et sur lequel on ne va pas revenir. Une lune blanche de laquelle tombe un humain noir, une lune noire de laquelle tombe un humain blanc, chacun des deux humains tombant en direction de l’autre jusqu’à ce que les extrémités de leurs membres supérieurs se touchent. Il doit y avoir une symbolique de réunion derrière tout cela, qui est confirmée par un autre duo d’humains, un noir et un blanc, unis par leurs bras formant le signe conventionnel de l’infini, chacun juché sur un signe infini de couleur contraire à la sienne. Plus deux duos de minuscules hominidés noirs et blancs qui dansent ensemble.
Maintenant que la description est close, essayons de comprendre. Ou du moins de dire ce que nous avons cru comprendre. Humain noir équivaut à humain blanc et ils tombent de la lune pour danser ensemble dans un temps infini jusqu’à la fin des temps. C’est sûrement une allégorie pour dire qu’il vaut mieux croupionner et gigoter ensemble plutôt que se foutre sur la gueule, quelle que soit la couleur de notre extérieur. Chose qui reste valable, même si notre monde abolit la couleur pour se voir en noir et blanc, sans aucune nuance. C’est beau. C’est juste. C’est idéaliste. Mais est-ce réaliste ?
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