En passant :  Les poulets sont des animaux particulièrement stupides : ils n'ont réussi à faire interdire leur consommation par aucune religion.  Soulignac
Les petits derniers...

George Auriol
Tuyau
sur l'ultime création
de M. Pullmann

frnx-284-mini.jpg

20 pages,
format 11,2 x 13 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie.
21 €

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CLS
A pas feutrés

frnx-281-mini.jpg

Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
250 €

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Marie-Rose de France
Dits

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26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

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Pierre Pinelli
Molitor

frnx-280-mini.jpg

24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

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Le Nardigraphe

—♦—

L’atelier de CLS
(vidéos)

CLS-bois

Le livre commenté

Marie-Rose de France
Dits

frnx-283-mini.jpg

36 p., format 10 x 14 cm.
composé et imprimé en
typographie au plomb
Tirage à 120 exemplaires.
60 €

(cliquer sur l'image
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Gratuit


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Repiquage  -  par cls

Au jardin

C'est en ce moment, au début de l'automne, alors que la sève commence à redescendre et que la nature s'apprête aux somnolences de l'hiver, qu'il faut repiquer les pousses de chat issues des semis du printemps. Elles sont bien vigoureuses (si on les a entretenues avec soin) mais calmées par les prémisses de l'hibernation. Plus à craindre alors le coup de griffe sournois. On pourra même, à cette occasion, épointer les dites griffes au sécateur. Seule précaution à prendre lors du repiquage : choisir un pot suffisamment grand pour que le chat puisse se développer sans gêne pendant l'hiver. Au printemps prochain, on pourra le dépoter définitivement afin qu'il vienne à bout des pousses de souris et de mulots qui auront vu le jour pendant la froidure.

Repiquage

Publié le 03/10/2010 @ 12:24  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Croquenots  -  par cls

Perchées

Ma fausse rousse d'hier et son photographe se sont consumés de honte pour avoir commis des actes aussi répréhensibles (marcher sur des livres pour l'une et prendre cet acte en photo pour l'autre). Oui, ils se sont volatilisés, sublimés dans un air ambiant qui n'en pouvait mais, mais qui finit par accepter de les disperser aux quatre coins de l'atmosphère1. Libérées du poids des humains qui les écrasaient, leurs chaussures – non volatilisables mais volatiles – se sont élevées dans les airs. Elles se seraient placées en orbite autour de notre globe si un providentiel fil de téléphone fixe ne les avait arrêtées dans leur course. Depuis, elles tentent mais vainement de joindre un correspondant qui les délivrerait. La ligne est toujours occupée...

Croquenots

______
1. La question se pose : l'atmosphère a-t-elle des coins ? En a-t-elle seulement un ?

Publié le 02/10/2010 @ 18:01  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Godasses  -  par cls

Perchoir

Godasses

Quand on est Parisien, pas même Parisien professionnel, simple Parisien amateur, ou Parisien d'occasion, Parisien de raccroc, Parisien temporaire ou intérimaire, il est difficile d'éviter l'emploi du train métropolitain. Ou alors on n'a pas l'esprit sain, ce qui n'est pas du tout incompatible avec le statut (ou l'état) de Parisien. Quand on pratique le Métro (abrégeons), sauf quand on est aveugle (non-voyant, visiodéficient), il est difficile de ne pas avoir en permanence sous les yeux des affiches publicitaires. Dans les couloirs, où elles adoptent des formats moyens, oblongs, rectangulaires ou trapézoïdaux, et dans les stations où règnent en maîtresses absolues les célèbres « quatre par trois ». D'aucuns se sentent agressés par le matraquage d'un message, d'autres voient en elles des taches qui colorent leur spéléologie quotidienne, la majorité n'y prête plus attention, habituée qu'elle est de cette fréquentation.

En tant que typographe, il m'arrive, quand le train tarde à venir, d'arpenter le quai et d'observer la composition des images et des textes. De noter parfois des erreurs ou des fautes en faisant abstraction du message contenu. Plus rarement d'analyser. Plus rarement ne veut pas dire jamais. Alors, pour une fois, allons-y. La photo date d'il y a quelques temps. Il convient de laisser s'évaporer les réactions les plus épidermiques.

Que voyons-nous ? Un grand faux coin de mur jaune d'un faux appartement bourgeois. Une jeune pétasse rousse (fausse) au look Lolita-Loulou qui fait semblant de vouloir atteindre le haut du mur sans aucune raison apparente. Le fait qu'elle soit rousse et fausse importe peu. Elle pourrait être blonde, brune, châtain, sang-de-bœuf, vert pomme, zinzolin ou arc-en-ciel, peu importe. Elle pourrait même être au masculin. C'est quoi le masculin de pétasse, déjà ? Il n'y en a pas ? Bon, ce n'est pas grave, inventons-le. Ce pourrait même être un pétas que cela ne changerait rien. C'est l'action qui compte, pas le personnage.

Que fait-elle donc la rousse pétasse fausse pour grimper plus haut le bras gauche afin de ne rien faire ? En passant, si au moins elle avait un clou dans une main et un marteau dans l'autre – dans le sens qu'elle veut, on s'en moque – on comprendrait : elle veut accrocher un tableau. Mais là, non, rien. Peut-être qu'elle s'est rendu compte que son faux appartement bourgeois est faux, bien que bourgeois, et qu'il n'a pas de plafond. Peut-être se trouve-t-elle trop ridicule ainsi et qu'elle cherche à s'évader. Mais ma cocotte, si ce n'est que ça, pas la peine de vouloir escalader un mur, il suffit de passer par devant. Tu sais, en direction du spectateur, là où il n'y a pas d'obstacle, là où on n'a pas besoin de grimper, là où il y a un crétin de photographe qui te demande de faire des choses imbéciles... Euh, je m'aperçois ici que tout n'est pas évaporé. Passons.

Que fait-elle donc pour grimper plus haut ? Elle monte sur des livres. Elle aurait pu monter sur un escabeau ou sur une échelle. Non, trop commun, trop évident, trop attendu. Elle aurait pu monter sur des briques. Non, dans un appartement bourgeois, on ne saurait trouver des briques. Ou alors cachées sous le papier peint. Elle aurait pu monter sur une chaise ou un fauteuil. Non, avec ses hauts talons et gourde comme elle est, elle se renverserait. Avec ses hauts talons ? C'est vrai au fait, qu'elle a des hauts talons. Et qu'ils ont l'air bien neufs. Alors... attendez, je réfléchis (en réalité, je fais semblant. J'ai déjà réfléchi. C'est pour vous faire accroire que j'ai du style et que je sais mener mes effets)... je réfléchis... et si c'était pour montrer ses chaussures qu'elle grimpe. Oui, c'est ça, c'est pour montrer ses pompes, ses tartines, ses grolles, ses écrase-merde, ses lattes, ses targettes, ses tiges, ses asperges, ses ribouis... Tout ça pour ça !

C'est donc pour montrer ses godasses et tenter de les vendre à de pauvres filles qui voudraient lui ressembler qu'elle monte sur des livres. Elle aurait pu monter sur des piles de Gala ou de Ici Paris. Non, pas de la revue, trop vulgaire, il faut du livre. Elle aurait pu monter sur des livres de poche. Non, bien trop commun. C'est sur des reliures anciennes qu'elle monte, sur des dix-huitièmes siècle. Faut ce qu'il faut. Plus chic. Standing béton. Ça t'a un petit côté « Je suis belle et conne, je méprise la culture, je lui marche dessus. T'as vu mes pompes. Elles méritent bien ça. Mille cinq cent euros l'une, alors je ne te dis pas les deux ! »

Moi, si j'étais à sa place, si j'avais trois mille euros à mettre dans le commerce, ce n'est pas une paire de grolles que j'achèterais. C'est une bibliothèque. Parce que tous ces bouquins en vrac par terre, dans un appartement bourgeois même faux, ça fait désordre. Et puis, rangés dans une bibliothèque, les bouquins ne risqueraient plus de se faire marcher dessus par des pétasses rousses à chaussures neuves. Enfin, ce que j'en dis...

Publié le 01/10/2010 @ 18:43  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Chez les lecteurs [1]  -  par cls

Bibliotératologie, 6

Les livres, tout comme les humains – peut-être même plus qu'eux – sont des identités fragiles. Il suffit de bien peu pour qu'ils soient blessés. Le plus souvent, les blessures se font discrètes : les faux plis, les déchirures ou les coupures d'un feuillet, voire son arrachage sont peu visibles quand l'ouvrage est fermé. Pour les déceler, il faut lire ou ne serait-ce que feuilleter ou consulter le blessé. Oui, mais sur la couverture... Une jambe de bois se cache avec facilité sous le tissu du pantalon, il n'en est pas de même d'une balafre sur la joue. Sur la couverture, pas la peine d'insister, tout est irrémédiablement visible. Dans ces conditions, on se débrouille comme on peut. On répare la blessure le plus humainement possible, comme on a appris à le faire. On désinfecte et on met un sparadrap. Advienne que pourra. Guérira ou ne guérira pas...

Sparadrap

Le plus souvent, le livre est discret. Il cache son mal pour servir le lecteur du mieux qu'il peut. Mais il arrive que la douleur soit si intense, si foudroyante qu'il ne peut la cacher. Alors il l'avoue avec honnêteté. Il ne dénonce personne car ce n'est pas son genre mais il avoue la blessure et il se fait soigner.

Blessé [1]

Le coup porté fut rude et l'entaille d'importance. Le sparadrap semble n'être là, à l'extérieur que pour cacher à l'autre le mal et éviter toute tentation de pitié. La pitié est malsaine et elle ne sert à rien.

Blessé [2]

Le temps seul peut arranger les choses. Au fil des pages, enrobé dans le lent et visqueux flot du feuilletage, l'œil du lecteur perçoit la guérison se faire jusqu'à la fermeture de la plaie et l'absence même de cicatrice.

Blessé [3]

C'est alors le soulagement. Un livre de sauvé. Ils ne le seront peut-être pas tous.

Blessé [4]

Publié le 30/09/2010 @ 17:35  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Astres  -  par cls

Simultané


Le Soleil, étonné, répétait à voix basse :
« Je suis là, elle est là, que voulez-vous qu'on fasse...
Quoiqu'en dise un stupide refrain de chanson,
c'est dans le même ciel que nous coexistons. »
Et le chanteur vaincu dut avouer de reste
ne rien savoir de la mécanique céleste.
 

Lune et Soleil

Publié le 29/09/2010 @ 23:52  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
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