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Fourneau and Fornax

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est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.
L'atelier de Bannes.
Allez, on s’accorde une petite pause après cette avalanche de petites presses jouets. On reviendra peut-être sur les petites presses de Fornax, mais sur des vraies qui ne sont pas jouet. Une pause, donc… et on change de sujet.
Aimez-vous la sculpture ? Plus précisément, aimez-vous la sculpture féminine ? Plus précisément encore, aimez-vous la sculpture de Camille Claudel ? Quelle que puisse être votre réponse, allez donc faire un tour — si vous en avez la possibilité — au musée Camille Claudel. C’est à Nogent-sur-Seine. Attention, pas confondre. Pas Nogent tout court (là on y fait des ciseaux et des instruments de chirurgie), pas Nogent-sur-Marne (là on y va danser dans les guinguettes), pas Nogent-le-Rotrou (là où est né Rémy Belleau), non, aucun de ces Nogent-là ! C’est à Nogent où coule la Seine avant de couler à Paris et au Havre qu’il faut aller.
Bon, moi je ne déteste pas ce musée. Ça, c’est une figure de style, une litote ; c’est pour ne pas dire que ce musée, je l’aime bien. On peut y voir des sculptures de Camille Claudel (ce n’est pas trop étonnant quand on y réfléchit bien), et de quelques autres dont un bon paquet de sculptures de son premier maître, Alfred Boucher. Mais surtout… surtout, si on a envie d’y faire pipi, qu’on ne se prive pas. Les toilettes sont dans le sous-sol, divisées en deux : une partie pour les garçons, une partie pour les filles. Normal, on est dans un endroit sélect ! Et on pourra admirer la super chouette signalétique qui indique l’endroit des filles, et l’endroit des garçons.

Signalétique pour les filles.

Signalétique pour les garçons.
On constate que cette signalétique est claire et simplissime, et merveilleusement compréhensible si l’on a plus qu’un petit pois dans la tête (si on a un petit pois, ou moins, on ne va pas au musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine, naturellement, on n’est pas intéressé par ce qu’on y voit). Une signalétique fondée tout simplement sur la forme du point d’interrogation dont le trait indique le sexe et dont le point symbolise la tête. Malin, non ?
Allez, on s’accorde une petite pause après cette avalanche de petites presses jouets. On reviendra peut-être sur les petites presses de Fornax, mais sur des vraies qui ne sont pas jouet. Une pause, donc… et on change de sujet.
Aimez-vous la sculpture ? Plus précisément, aimez-vous la sculpture féminine ? Plus précisément encore, aimez-vous la sculpture de Camille Claudel ? Quelle que puisse être votre réponse, allez donc faire un tour — si vous en avez la possibilité — au musée Camille Claudel. C’est à Nogent-sur-Seine. Attention, pas confondre. Pas Nogent tout court (là on y fait des ciseaux et des instruments de chirurgie), pas Nogent-sur-Marne (là on y va danser dans les guinguettes), pas Nogent-le-Rotrou (là où est né Rémy Belleau), non, aucun de ces Nogent-là ! C’est à Nogent où coule la Seine avant de couler à Paris et au Havre qu’il faut aller.
Bon, moi je ne déteste pas ce musée. Ça, c’est une figure de style, une litote ; c’est pour ne pas dire que ce musée, je l’aime bien. On peut y voir des sculptures de Camille Claudel (ce n’est pas trop étonnant quand on y réfléchit bien), et de quelques autres dont un bon paquet de sculptures de son premier maître, Alfred Boucher. Mais surtout… surtout, si on a envie d’y faire pipi, qu’on ne se prive pas. Les toilettes sont dans le sous-sol, divisées en deux : une partie pour les garçons, une partie pour les filles. Normal, on est dans un endroit sélect ! Et on pourra admirer la super chouette signalétique qui indique l’endroit des filles, et l’endroit des garçons.

Signalétique pour les filles.

Signalétique pour les garçons.
On constate que cette signalétique est claire et simplissime, et merveilleusement compréhensible si l’on a plus qu’un petit pois dans la tête (si on a un petit pois, ou moins, on ne va pas au musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine, naturellement, on n’est pas intéressé par ce qu’on y voit). Une signalétique fondée tout simplement sur la forme du point d’interrogation dont le trait indique le sexe et dont le point symbolise la tête. Malin, non ?
Nous arrivons à la dixième et dernière (provisoirement, peut-être) presse jouet de Fornax. C’est une consœur de la précédente presse présentée ici, mais antérieure de 11 ans. Elle se nomme Novimprim’ 510 et a été Oscar du jouet 1970 dans la catégorie des jouets éducatifs. La boîte dans laquelle elle se range nous apprend que son système de composition à base de caractères en matière plastique souple transparente a été breveté. Ce système a été repris ultérieurement pour d’autres presses, nous l’avons vu.

Le nom de la presse est inscrit en relief sur son capot.
Contrairement à sa plus jeune consœur étudiée hier, elle utilise encore de l’encre qui salit les doigts. Elle reprend plus ou moins l’allure générale d’une vraie presse, on va voir cela. Ses dimensions : 18 cm capot baissé, 26,5 cm capot levé pour la hauteur ; 14 cm de largeur ; 35,5 cm de longueur.

Comme on peut le constater, elle est essentiellement constituée de matière plastique. Comme toute rotative qui se respecte, elle est alimentée en papier à l’aide d’une bobine dont la laize est de 9 cm. Le principe de sa partie « impression » est constitué de deux cylindres au diamètre identique placés verticalement l’un au-dessus de l’autre. Sur le cylindre supérieur s’enroule l’élément imprimant qui est encré à chaque rotation par un rouleau invisible de l’extérieur. Le cylindre inférieur est un cylindre presseur. Le papier passe entre les deux pour s’imprimer.

Hélas, cette presse nous est parvenue cassée. Il lui manque la manivelle qui la met en mouvement. Son axe, muni d’un petit engrenage devrait se situer à gauche du petit engrenage. Nous avons dû faire appel aux photos qui illustrent un autre exemplaire de cette presse, vendu sur internet, pour faire état d’une presse fonctionnelle.

La manivelle déclenche l’avance du papier et la rotation des deux cylindres pour que l’impression se fasse.

La « presse internet » le capot levé. On voit la manivelle dans le bas à droite de l’image. Accroché au capot levé, on distingue clairement le cylindre d’impression, vierge de tout élément imprimant. Sous lui, l’axe du rouleau encreur (absent) terminé par deux embouts blancs. La partie inférieure rouge accueille le papier, on distingue, en son milieu, la partie supérieure du cylindre presseur.

Images en relief fabriquées en plastique souple qui peuvent être fixées sur le cylindre d’impression à l’aide des trous rectangulaires.

La notice d’utilisation livrée avec la « presse internet », la presse de Fornax n’ayant pas eu la chance d’avoir gardé la sienne.

Le capot levé de la presse Fornax. Le cylindre d’impression est muni d’une illustration. Sous lui, le rouleau encreur.

Gros plan sur le rouleau encreur.

Le cylindre d’impression sorti de la presse. On peut ainsi plus aisément changer la forme d’impression, que ce soit une illustration comme ici, ou du texte.

les châssis souples à barres métalliques de la presse. Celui de gauche est volontairement courbé pour bien prouver qu’on peut ainsi l’accrocher au cylindre d’impression. Celui de droite est à plat. C’est ainsi que l’on peut procéder à la composition du texte à l’aide des caractères transparents.

Les boîtes de caractères transparents.

Malgré l’absence de la manivelle, on a tenté d’imprimer l’image fixée sur le cylindre en faisant tourner le mécanisme à l’aide des engrenages. Le résultat vaut ce qu’il vaut car l’élément imprimant était fatigué. Il a fallu l’encrer à la main à l’aide d’un tampon encreur car le rouleau de la presse était sec. Les deux éléphants qui se suivent montrent bien que nous avons affaire à une impression en continu. Comme le papier roulait, il a fallu le maintenir à plat à l’aide d’un typomètre.

Gros plan sur la meilleure des deux impressions.
Les billets des neuf premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
Presse grise en tôle emboutie.
Presse en bois à encrage automatique.
Presse à platine en matière plastique.
Presse jaune en tôle emboutie.
Rotative Rollyprint.
Nous arrivons à la dixième et dernière (provisoirement, peut-être) presse jouet de Fornax. C’est une consœur de la précédente presse présentée ici, mais antérieure de 11 ans. Elle se nomme Novimprim’ 510 et a été Oscar du jouet 1970 dans la catégorie des jouets éducatifs. La boîte dans laquelle elle se range nous apprend que son système de composition à base de caractères en matière plastique souple transparente a été breveté. Ce système a été repris ultérieurement pour d’autres presses, nous l’avons vu.

Le nom de la presse est inscrit en relief sur son capot.
Contrairement à sa plus jeune consœur étudiée hier, elle utilise encore de l’encre qui salit les doigts. Elle reprend plus ou moins l’allure générale d’une vraie presse, on va voir cela. Ses dimensions : 18 cm capot baissé, 26,5 cm capot levé pour la hauteur ; 14 cm de largeur ; 35,5 cm de longueur.

Comme on peut le constater, elle est essentiellement constituée de matière plastique. Comme toute rotative qui se respecte, elle est alimentée en papier à l’aide d’une bobine dont la laize est de 9 cm. Le principe de sa partie « impression » est constitué de deux cylindres au diamètre identique placés verticalement l’un au-dessus de l’autre. Sur le cylindre supérieur s’enroule l’élément imprimant qui est encré à chaque rotation par un rouleau invisible de l’extérieur. Le cylindre inférieur est un cylindre presseur. Le papier passe entre les deux pour s’imprimer.

Hélas, cette presse nous est parvenue cassée. Il lui manque la manivelle qui la met en mouvement. Son axe, muni d’un petit engrenage devrait se situer à gauche du petit engrenage. Nous avons dû faire appel aux photos qui illustrent un autre exemplaire de cette presse, vendu sur internet, pour faire état d’une presse fonctionnelle.

La manivelle déclenche l’avance du papier et la rotation des deux cylindres pour que l’impression se fasse.

La « presse internet » le capot levé. On voit la manivelle dans le bas à droite de l’image. Accroché au capot levé, on distingue clairement le cylindre d’impression, vierge de tout élément imprimant. Sous lui, l’axe du rouleau encreur (absent) terminé par deux embouts blancs. La partie inférieure rouge accueille le papier, on distingue, en son milieu, la partie supérieure du cylindre presseur.

Images en relief fabriquées en plastique souple qui peuvent être fixées sur le cylindre d’impression à l’aide des trous rectangulaires.

La notice d’utilisation livrée avec la « presse internet », la presse de Fornax n’ayant pas eu la chance d’avoir gardé la sienne.

Le capot levé de la presse Fornax. Le cylindre d’impression est muni d’une illustration. Sous lui, le rouleau encreur.

Gros plan sur le rouleau encreur.

Le cylindre d’impression sorti de la presse. On peut ainsi plus aisément changer la forme d’impression, que ce soit une illustration comme ici, ou du texte.

les châssis souples à barres métalliques de la presse. Celui de gauche est volontairement courbé pour bien prouver qu’on peut ainsi l’accrocher au cylindre d’impression. Celui de droite est à plat. C’est ainsi que l’on peut procéder à la composition du texte à l’aide des caractères transparents.

Les boîtes de caractères transparents.

Malgré l’absence de la manivelle, on a tenté d’imprimer l’image fixée sur le cylindre en faisant tourner le mécanisme à l’aide des engrenages. Le résultat vaut ce qu’il vaut car l’élément imprimant était fatigué. Il a fallu l’encrer à la main à l’aide d’un tampon encreur car le rouleau de la presse était sec. Les deux éléphants qui se suivent montrent bien que nous avons affaire à une impression en continu. Comme le papier roulait, il a fallu le maintenir à plat à l’aide d’un typomètre.

Gros plan sur la meilleure des deux impressions.
Les billets des neuf premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
Presse grise en tôle emboutie.
Presse en bois à encrage automatique.
Presse à platine en matière plastique.
Presse jaune en tôle emboutie.
Rotative Rollyprint.
L’homme au coin
10 pages,
format 8,5 x 8,5 cm.
tirage à environ 30 exemplaires en typographie au plomb.
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
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