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Fourneau and Fornax

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est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.
L'atelier de Bannes.
Retour sur les presses en bois. Cette sixième presse s’était un peu cachée, en hauteur, si bien que j’en avais un peu oublié l’existence. Elle aurait dû être la cinquième, présentée avant la presse en tôle emboutie. Mais passons… Comme on peut le constater elle est de la même époque que la petite presse à levier, et probablement est-elle issue du même constructeur, si l’on en croit les systèmes d’encrage similaires et les vis décorées de même facture. Et, comme les autres presses de cette période possédées par Fornax, son rouleau encreur s’est fissuré et est hors d’usage. Elle a toutefois belle allure et son fonctionnement est différent des autres presses déjà présentées. On va vous raconter ça en détail. D’abord, ses dimensions : 15 cm de hauteur platine baissée, et 21 cm platine levée ; 13 cm de largeur ; 32 cm de longueur en position impression et 41 cm en position encrage.

Lorsqu’elle est au repos, la presse est en position « encrage » Le petit rouleau encreur est sur la table à encrer. Il s’agit du rectangle noir, qui devrait être gris zinc car il est enduit d’une encre qui aurait dû être nettoyée par le précédent possesseur de la presse (on a laissé cette presse dans l’état où elle a été acquise). La position du rouleau est fixe. La table à encrer, le marbre et son châssis, et la platine sur laquelle on dispose le papier à imprimer sont mobiles plus exactement, ces éléments sont fixés sur un chariot qui est mobile. Le mouvement de la presse est obtenu en levant la platine à l’aide de la poignée qui est fixée à sa partie supérieure.

La platine a commencé à être soulevée, le rouleau est sur le bord de la table à encrer où il s’est rechargé en encre. On voit distinctement le châssis du marbre avec sa composition « FORNAX », maintenue par les deux petites vis à tête ornée.

La platine continue à se lever. La table à encrer s’est déplacée vers la gauche et le rouleau s’apprête à encrer la composition.

La platine est complètement levée. Elle est recouverte d’un feutre blanc (un peu sali) pour favoriser l’impression. Les deux pièces métalliques plates servent à fixer le papier sur elle. Dans le mouvement qui a levé la platine, le marbre est passé sous le rouleau et s’est encré. Le format du châssis de bois limite l’impression à des dimensions modestes : 7,5 x 4,3 cm.

On peut placer le papier et redescendre la platine pour procéder à l’impression. Le chariot porteur de la table à encrer et du marbre fait le parcours inverse, et la platine peut presser le papier contre la composition puisque le marbre a repris sa place sous elle.

Gros plan sur la platine en pression.

La presse vue de l’arrière. La tige métallique un peu rouillée (honte à moi !) est articulée ; c’est elle qui provoque le mouvement du chariot lorsqu’on lève ou qu’on abaisse la platine. Notons pour finir la qualité du décor et de la réalisation de la poignée de la platine, et celle des vis.
Les billets des cinq premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
Presse grise en tôle emboutie.
Retour sur les presses en bois. Cette sixième presse s’était un peu cachée, en hauteur, si bien que j’en avais un peu oublié l’existence. Elle aurait dû être la cinquième, présentée avant la presse en tôle emboutie. Mais passons… Comme on peut le constater elle est de la même époque que la petite presse à levier, et probablement est-elle issue du même constructeur, si l’on en croit les systèmes d’encrage similaires et les vis décorées de même facture. Et, comme les autres presses de cette période possédées par Fornax, son rouleau encreur s’est fissuré et est hors d’usage. Elle a toutefois belle allure et son fonctionnement est différent des autres presses déjà présentées. On va vous raconter ça en détail. D’abord, ses dimensions : 15 cm de hauteur platine baissée, et 21 cm platine levée ; 13 cm de largeur ; 32 cm de longueur en position impression et 41 cm en position encrage.

Lorsqu’elle est au repos, la presse est en position « encrage » Le petit rouleau encreur est sur la table à encrer. Il s’agit du rectangle noir, qui devrait être gris zinc car il est enduit d’une encre qui aurait dû être nettoyée par le précédent possesseur de la presse (on a laissé cette presse dans l’état où elle a été acquise). La position du rouleau est fixe. La table à encrer, le marbre et son châssis, et la platine sur laquelle on dispose le papier à imprimer sont mobiles plus exactement, ces éléments sont fixés sur un chariot qui est mobile. Le mouvement de la presse est obtenu en levant la platine à l’aide de la poignée qui est fixée à sa partie supérieure.

La platine a commencé à être soulevée, le rouleau est sur le bord de la table à encrer où il s’est rechargé en encre. On voit distinctement le châssis du marbre avec sa composition « FORNAX », maintenue par les deux petites vis à tête ornée.

La platine continue à se lever. La table à encrer s’est déplacée vers la gauche et le rouleau s’apprête à encrer la composition.

La platine est complètement levée. Elle est recouverte d’un feutre blanc (un peu sali) pour favoriser l’impression. Les deux pièces métalliques plates servent à fixer le papier sur elle. Dans le mouvement qui a levé la platine, le marbre est passé sous le rouleau et s’est encré. Le format du châssis de bois limite l’impression à des dimensions modestes : 7,5 x 4,3 cm.

On peut placer le papier et redescendre la platine pour procéder à l’impression. Le chariot porteur de la table à encrer et du marbre fait le parcours inverse, et la platine peut presser le papier contre la composition puisque le marbre a repris sa place sous elle.

Gros plan sur la platine en pression.

La presse vue de l’arrière. La tige métallique un peu rouillée (honte à moi !) est articulée ; c’est elle qui provoque le mouvement du chariot lorsqu’on lève ou qu’on abaisse la platine. Notons pour finir la qualité du décor et de la réalisation de la poignée de la platine, et celle des vis.
Les billets des cinq premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
Presse grise en tôle emboutie.
On ne va pas aller jusqu’à prononcer de grandes phrases définitives comme : « Grandeur et décadence des petites presses jouets ! » avec cette cinquième presse ici présentée, mais presque. Le bois, matériau noble, y est abandonné au profit de la tôle emboutie. La fabrication est plus industrialisée ; elle met donc le jouet un peu plus à la portée des bourses qui ne sont point trop rebondies. Mais, grand avantage, ce passage à l’industrialisation et au métal a permis une plus grande complexité de la machine. Nous verrons cela bientôt. Selon toute vraisemblance, cette presse a été fabriquée aux alentour des années 1950. D’autres exemplaires que le nôtre ont été et seront (probablement) proposés en meilleur état, complets, bien à l’abri dans leur boîte en carton d’origine et dotés de tous leurs accessoires. La nôtre nous est arrivée en l’état, voici fort longtemps, avec trois châssis seulement, et la rouille qui avait alors un peu commencé son travail n’a fait que progresser au fil du temps. Les dimensions de la presse sont les suivantes : 22 cm de hauteur, 17 cm de largeur, 18,5 cm de longueur.

Cette presse reprend exactement le principe des vraies presses à platine, avec son marbre vertical et sa platine mobile, sur laquelle est placé le papier, qui vient chercher l’impression sur la composition fixée sur le marbre.

La platine, ici, est recouverte d’un caoutchouc rouge et mou qui favorise l’impression. Les taquets de positionnement du papier sont remplacés par une petite barre grise placée sur le côté inférieur et sous laquelle le papier peut être coincé. Côté marbre, tout en haut, le rectangle gris (et non encré sur la photo) est l’encrier de la presse. C’est un feutre que l’on peut imbiber d’encre à tampon. Car l’authentique encre d’imprimerie des presses déjà présentées est remplacée par de l’encre à tampon et les caractères typographiques en alliage plomb-antimoine-étain par des caractères en matière plastique souple, comme sur les timbres à composer soi-même.

La presse est actionnée par une manivelle qui entraîne des roues dentées. Sa rotation permet à la platine, et au papier placé sur elle, de venir au contact de la composition encrée du marbre pour procéder à l’impression. Dans le même mouvement, juste avant, le rouleau encreur vient encrer la composition puis, alors que le papier s’imprime, de se recharger en encre sur le tampon encreur. Il redescend pour encrer à nouveau la composition alors que la platine s’écarte du marbre pour que l’on puisse ôter la feuille imprimée et la remplacer par une feuille vierge.

Gros plan sur les caractères en matière plastique, le rouleau encreur, et la platine avec sa barre-taquet dans sa partie inférieure. Les caractères sont coincés et immobilisés en les faisant entrer un peu en force entre deux petites barres cylindriques.

À droite, un châssis de six barres cylindriques pour composer le texte. Elles permettent une composition libre de cinq lignes ; à gauche, un châssis porteur d’une illustration plastique en relief d’inspiration quelque peu coloniale. Les pays d’Afrique francophone n’avaient visiblement pas encore acquis leur indépendance au moment de la fabrication du jouet.
Les billets des quatre premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
On ne va pas aller jusqu’à prononcer de grandes phrases définitives comme : « Grandeur et décadence des petites presses jouets ! » avec cette cinquième presse ici présentée, mais presque. Le bois, matériau noble, y est abandonné au profit de la tôle emboutie. La fabrication est plus industrialisée ; elle met donc le jouet un peu plus à la portée des bourses qui ne sont point trop rebondies. Mais, grand avantage, ce passage à l’industrialisation et au métal a permis une plus grande complexité de la machine. Nous verrons cela bientôt. Selon toute vraisemblance, cette presse a été fabriquée aux alentour des années 1950. D’autres exemplaires que le nôtre ont été et seront (probablement) proposés en meilleur état, complets, bien à l’abri dans leur boîte en carton d’origine et dotés de tous leurs accessoires. La nôtre nous est arrivée en l’état, voici fort longtemps, avec trois châssis seulement, et la rouille qui avait alors un peu commencé son travail n’a fait que progresser au fil du temps. Les dimensions de la presse sont les suivantes : 22 cm de hauteur, 17 cm de largeur, 18,5 cm de longueur.

Cette presse reprend exactement le principe des vraies presses à platine, avec son marbre vertical et sa platine mobile, sur laquelle est placé le papier, qui vient chercher l’impression sur la composition fixée sur le marbre.

La platine, ici, est recouverte d’un caoutchouc rouge et mou qui favorise l’impression. Les taquets de positionnement du papier sont remplacés par une petite barre grise placée sur le côté inférieur et sous laquelle le papier peut être coincé. Côté marbre, tout en haut, le rectangle gris (et non encré sur la photo) est l’encrier de la presse. C’est un feutre que l’on peut imbiber d’encre à tampon. Car l’authentique encre d’imprimerie des presses déjà présentées est remplacée par de l’encre à tampon et les caractères typographiques en alliage plomb-antimoine-étain par des caractères en matière plastique souple, comme sur les timbres à composer soi-même.

La presse est actionnée par une manivelle qui entraîne des roues dentées. Sa rotation permet à la platine, et au papier placé sur elle, de venir au contact de la composition encrée du marbre pour procéder à l’impression. Dans le même mouvement, juste avant, le rouleau encreur vient encrer la composition puis, alors que le papier s’imprime, de se recharger en encre sur le tampon encreur. Il redescend pour encrer à nouveau la composition alors que la platine s’écarte du marbre pour que l’on puisse ôter la feuille imprimée et la remplacer par une feuille vierge.

Gros plan sur les caractères en matière plastique, le rouleau encreur, et la platine avec sa barre-taquet dans sa partie inférieure. Les caractères sont coincés et immobilisés en les faisant entrer un peu en force entre deux petites barres cylindriques.

À droite, un châssis de six barres cylindriques pour composer le texte. Elles permettent une composition libre de cinq lignes ; à gauche, un châssis porteur d’une illustration plastique en relief d’inspiration quelque peu coloniale. Les pays d’Afrique francophone n’avaient visiblement pas encore acquis leur indépendance au moment de la fabrication du jouet.
Les billets des quatre premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
L’homme au coin
10 pages,
format 8,5 x 8,5 cm.
tirage à environ 30 exemplaires en typographie au plomb.
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
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