Sentence to think about :   Je ne suis pas un politique ; je joue avec les mots, pas avec les maux.   Soulignac
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Welcome to Fornax

Fornax éditeur

est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.

 
L'atelier de Bannes
L'atelier de Bannes

L'atelier de Bannes.

 

 Fornax n'édite que de la littérature – illustrée ou non d'estampes – suivant les goûts et humeurs de Christian Laucou qui préside à ses destinées. Ceux-ci le portent (sans exclusive) vers la littérature contemporaine et celle qu'il appelle « de l'entre deux guerres » (comprendre entre 1870 et 1914).

 Christian Laucou, typographe traditionnel au plomb et imprimeur, conçoit tous les livres de Fornax et en imprime la quasi totalité. Il est aussi imprimeur à façon en typographie et pédagogue. On trouvera toutes les informations au sujet de ces deux activités sur son site professionnel : cls-typo.

 Plumitif discret, il lui arrive aussi de commettre de la littérature ; il prend alors le nom de Christian Soulignac ou signe CLS afin de séparer l'activité littéraire de l'activité éditoriale. Il tient plus ou moins régulièrement un blog orienté typographie, principalement la « typo des rues ». On en trouve les derniers billets ci-dessous.

The 2 last notes
Hedgehog  -  by cls

Propos piquants

Hier, j’ai discuté avec un visiteur de passage, un visiteur imprévu. Bavardage de bon voisinage, rien de bien philosophique, rien de bien typographique, rien de bien fantastique. De l’ordinaire à tendance banalisante avec un soupçon d’habituel relevé d’une pointe de bon sens.

— Bonjour !
— Ah ! vous m’avez vu…
— Ben oui… vous traversez mon jardin avec une lenteur d’ecclésiastique après un copieux repas de Carême…
— Ah bon ? parce que les repas de Carême sont copieux chez les bipèdes ?
— Non, mais c’est ça qui est drôle à dire…
— Pourquoi voulez-vous être drôle ? Pour briller en société ?… il n’y a personne d’autre que moi… Heu, pas la peine de me répondre, je m’en fiche un peu de votre réponse, je ne fais que passer. J’espérais même, par discrétion, ne pas être vu.
— Alors, c’est raté. Zut…
— Ce n’est pas grave, rassurez-vous. J’en ai vu bien d’autres. Rien dans tout cela qui pourrait me mettre en boule… Voyez-vous, j’aime l’automne… Nous sommes bien en automne, n’est-ce pas ?
— Oui…
— J’aime l’automne parce qu’avec toutes ces feuilles d’arbres qui sont tombées sur l’herbe, on a du mal à me distinguer. On me confond avec elles, je passe inaperçu. C’est comme un camouflage, en quelque sorte. Enfin, je crois. Et quand il pleut, je peux me taper des escargots en toute quiétude…
— Je vois !
— Heureusement que vous voyez, sinon comment m’auriez-vous aperçu ? Mais c’est pas tout ça. Faut que je vous quitte. Il n’y a pas d’escargots par ici, je vais voir plus loin s’il y en a...

Herisson.jpg

Propos piquants

Hier, j’ai discuté avec un visiteur de passage, un visiteur imprévu. Bavardage de bon voisinage, rien de bien philosophique, rien de bien typographique, rien de bien fantastique. De l’ordinaire à tendance banalisante avec un soupçon d’habituel relevé d’une pointe de bon sens.

— Bonjour !
— Ah ! vous m’avez vu…
— Ben oui… vous traversez mon jardin avec une lenteur d’ecclésiastique après un copieux repas de Carême…
— Ah bon ? parce que les repas de Carême sont copieux chez les bipèdes ?
— Non, mais c’est ça qui est drôle à dire…
— Pourquoi voulez-vous être drôle ? Pour briller en société ?… il n’y a personne d’autre que moi… Heu, pas la peine de me répondre, je m’en fiche un peu de votre réponse, je ne fais que passer. J’espérais même, par discrétion, ne pas être vu.
— Alors, c’est raté. Zut…
— Ce n’est pas grave, rassurez-vous. J’en ai vu bien d’autres. Rien dans tout cela qui pourrait me mettre en boule… Voyez-vous, j’aime l’automne… Nous sommes bien en automne, n’est-ce pas ?
— Oui…
— J’aime l’automne parce qu’avec toutes ces feuilles d’arbres qui sont tombées sur l’herbe, on a du mal à me distinguer. On me confond avec elles, je passe inaperçu. C’est comme un camouflage, en quelque sorte. Enfin, je crois. Et quand il pleut, je peux me taper des escargots en toute quiétude…
— Je vois !
— Heureusement que vous voyez, sinon comment m’auriez-vous aperçu ? Mais c’est pas tout ça. Faut que je vous quitte. Il n’y a pas d’escargots par ici, je vais voir plus loin s’il y en a...

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Published on 21/11/2025 @ 21:12  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
Hell  -  by cls

Croyance

Tout est une question de croyance. Chacun à la sienne ou les siennes. C’est ça le libre arbitre. On a le droit de croire en ce qu’on veut. Mais dans bon nombre de situations, il vaut mieux garder pour soi, dans l’intimité privée de son hémisphère cérébral personnel, la totalité de ses croyances. Disons que c’est plus prudent. Ça évite les conflits, et dans certains endroits de la galaxie, ça évite aussi les ennuis. Sauf, bien sûr, si l’on est homme ou femme ayant décidé de faire de la politique. Là, on peut étaler ses croyances dans des magnifiques discours finement sculptés dans la masse et dorés à l’or 18 carats. On ne risque rien, car tout le monde sait que c’est rien que des craques, que c’est du pour-de-faux. Ça fait même rigoler la plupart des spectateurs, sauf ceux qui font semblant d’y croire pour se donner une contenance ou parce qu’il y trouvent un intérêt personnel. En dehors de cette marge infime, les autres de la plupart savent qu’ils sont au spectacle et ils jouent le jeu, réjouis, et ils applaudissent des deux mimines les Gnafrons et les Gendarmes, les yeux écarquillés pour ne rien perdre de ce qui se dit et de ce qui se montre dans le castelet. Faut bien rigoler de temps en temps.

Mais tout ça n’a rien à voir avec les croyances qui sont personnelles si l’on est un homme et mersonnelles si l’on est une femme, mais dans les deux cas, ça revient au même, faut garder pour soi tout ce fatras qu’on croit que c’est vrai même si tous les autres croient le contraire. Ce qui, en soi, n’est pas très grave car si tout le monde garde pour soi ce qu’il croit, personne ne sait ce que croit le voisin, ni tous les autres qui croient ou qui ne croient pas. Et tout le monde est content dans le meilleur des mondes possibles.

Ne rien dire de ce qu’on croit, ce n’est pas un principe, ni un conseil, ni même une loi. C’est ce qu’on pourrait appeler un devoir de réserve. Ça fonctionne bien comme ça. Même au sein du cercle familial (qui n’est pas toujours circulaire).
— Dis, Zéphirin, qu’est-ce qu’on t’a appris à l’école aujourd’hui ?
— Ah ! j’peux pas te le dire, papa, le prof m’a donné un devoir de réserve à faire à la maison, qu’est pas piqué des hannetons.

Ce n’est pas obligatoire de ne rien dire au sujet de ce qu’on croit. C’est simplement prudent. Parfois aussi, ça évite qu’on se foute de vous, comme c’est arrivé avec ce zozo qui croyait qu’on pouvait aller en enfer en passant par les descentes de gouttières. Moi, j’ai essayé pour voir, c’est pas possible, je suis trop gros.

Enfer.jpg

Croyance

Tout est une question de croyance. Chacun à la sienne ou les siennes. C’est ça le libre arbitre. On a le droit de croire en ce qu’on veut. Mais dans bon nombre de situations, il vaut mieux garder pour soi, dans l’intimité privée de son hémisphère cérébral personnel, la totalité de ses croyances. Disons que c’est plus prudent. Ça évite les conflits, et dans certains endroits de la galaxie, ça évite aussi les ennuis. Sauf, bien sûr, si l’on est homme ou femme ayant décidé de faire de la politique. Là, on peut étaler ses croyances dans des magnifiques discours finement sculptés dans la masse et dorés à l’or 18 carats. On ne risque rien, car tout le monde sait que c’est rien que des craques, que c’est du pour-de-faux. Ça fait même rigoler la plupart des spectateurs, sauf ceux qui font semblant d’y croire pour se donner une contenance ou parce qu’il y trouvent un intérêt personnel. En dehors de cette marge infime, les autres de la plupart savent qu’ils sont au spectacle et ils jouent le jeu, réjouis, et ils applaudissent des deux mimines les Gnafrons et les Gendarmes, les yeux écarquillés pour ne rien perdre de ce qui se dit et de ce qui se montre dans le castelet. Faut bien rigoler de temps en temps.

Mais tout ça n’a rien à voir avec les croyances qui sont personnelles si l’on est un homme et mersonnelles si l’on est une femme, mais dans les deux cas, ça revient au même, faut garder pour soi tout ce fatras qu’on croit que c’est vrai même si tous les autres croient le contraire. Ce qui, en soi, n’est pas très grave car si tout le monde garde pour soi ce qu’il croit, personne ne sait ce que croit le voisin, ni tous les autres qui croient ou qui ne croient pas. Et tout le monde est content dans le meilleur des mondes possibles.

Ne rien dire de ce qu’on croit, ce n’est pas un principe, ni un conseil, ni même une loi. C’est ce qu’on pourrait appeler un devoir de réserve. Ça fonctionne bien comme ça. Même au sein du cercle familial (qui n’est pas toujours circulaire).
— Dis, Zéphirin, qu’est-ce qu’on t’a appris à l’école aujourd’hui ?
— Ah ! j’peux pas te le dire, papa, le prof m’a donné un devoir de réserve à faire à la maison, qu’est pas piqué des hannetons.

Ce n’est pas obligatoire de ne rien dire au sujet de ce qu’on croit. C’est simplement prudent. Parfois aussi, ça évite qu’on se foute de vous, comme c’est arrivé avec ce zozo qui croyait qu’on pouvait aller en enfer en passant par les descentes de gouttières. Moi, j’ai essayé pour voir, c’est pas possible, je suis trop gros.

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Published on 20/11/2025 @ 19:05  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
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L’homme au coin
La vie...

frnx-288-mini.jpg

10 pages,
format 8,5 x 8,5 cm.
tirage à environ 30 exemplaires en typographie au plomb.
H. C.

 __________

Thomas Braun
La Bénédiction
des fromages

frnx-287-mini.jpg

8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
30 €

 __________

CLS
A pas feutrés

frnx-281-mini.jpg

Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
250 €

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Marie-Rose de France
Dits

frnx-283-mini.jpg

26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

The gloss book

Marie-Rose de France
Dits

frnx-283-mini.jpg

36 p., format 10 x 14 cm.
composé et imprimé en
typographie au plomb
Tirage à 120 exemplaires.
60 €

(cliquer sur l'image
pour en savoir plus)

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