En passant :  La vie est si courte qu'il ne faut pas perdre une occasion de trouver le temps long.  Soulignac
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Fornax éditeur

est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.

 
L'atelier de Bannes
L'atelier de Bannes

L'atelier de Bannes.

 

 Fornax n'édite que de la littérature – illustrée ou non d'estampes – suivant les goûts et humeurs de Christian Laucou qui préside à ses destinées. Ceux-ci le portent (sans exclusive) vers la littérature contemporaine et celle qu'il appelle « de l'entre deux guerres » (comprendre entre 1870 et 1914).

 Christian Laucou, typographe traditionnel au plomb et imprimeur, conçoit tous les livres de Fornax et en imprime la quasi totalité. Il est aussi imprimeur à façon en typographie et pédagogue. On trouvera toutes les informations au sujet de ces deux activités sur son site professionnel : cls-typo.

 Plumitif discret, il lui arrive aussi de commettre de la littérature ; il prend alors le nom de Christian Soulignac ou signe CLS afin de séparer l'activité littéraire de l'activité éditoriale. Il tient plus ou moins régulièrement un blog orienté typographie, principalement la « typo des rues ». On en trouve les derniers billets ci-dessous.

Les 2 derniers billets
Belles phrases [26]  -  par cls

Paradoxe ?

Vie&Mort.jpg

On ne peut pas s’empêcher de penser, nous les bipèdes dotés de la faculté de réflexion. C’est parce qu’on ne marche plus à quatre pattes. On pense tout un tas de trucs, tout le temps. Le plus souvent des trucs futiles comme « Ouais, le pain de la boulangerie du coin, il était meilleur du temps des parents du boulanger... » ou « Tiens, la voisine a changé de coiffure, ça lui va mieux. ». Ça ne veut pas dire pour autant qu’on est futile ; ça ne veut pas dire non plus que ce genre de réflexions soit utile. Penser à des choses futiles nous permet de vivre notre quotidien ordinaire, nous les bipèdes qui traintrainons notre existence dans le banal d’une relative insouciance. Mais il suffit parfois de regarder autour de soi, ou de s’informer de ce qui se passe ailleurs, dans un ailleurs éloigné mais pas toujours, pour moins futiler et pour gravifier nos pensées. Il y a des ailleurs calmes, les ailleurs destinations de vacances par exemple, qui sont faits pour refutiler nos réflexions. Il y a aussi beaucoup d’ailleurs qui ne le sont pas et qui débordent de malheur, de cris et de larmes. Ces ailleurs-là, d’un seul coup, quand nous y pensons, nous défutilisent instantanément et nous nous mettons, ne serait-ce qu’un court instant, à réflexionner grave. On réflexionne sur les choses du temps, sur la condition bipédique, sur le sens de la vie qui, pour chaque bipède (et toute autre espèce dotée de vie), est sur une ligne droite ou courbe qu’il ne peut pas quitter et qui le conduit pas à pas vers sa petite disparition intime et insignifiante, à sa mort. On pense souvent à sa mort quand on est confronté, de près ou de loin, à celle des autres. Ou alors on est un monstre. On a le droit de penser à sa mort, même quand on n’est pas confronté à celle des autres. Dans ce cas là, on est fataliste, ou pessimiste à tendance neurasthénique, ou pis encore.

Ils (ou elles, mais c’est plus improbable) se sont mis à deux pour nous imaginer la belle phrase réflexionnelle pour passants qui passent en futilant de la pensée. Le premier est un tragique implacable  le second tempère le premier en nous rappelant ce qui est dit plus haut, que la vie est une géométrie en deux dimensions. Notre naissance est un point de départ ; notre mort, un point d’arrivée ; entre les deux, qui les relie, notre courbe de vie, brève ou longue, rectiligne ou biscornue. Cette ligne, il nous faut la parcourir posément ou à toute berzingue, mais faut la parcourir.

Bien sûr, il y a des bipèdes qui pensent qu’après avoir parcouru l’entièreté de sa ligne, on peut sortir du plan pour faire de la géométrie dans l’espace. C’est une autre question, plus vaste et plus controversée.

Paradoxe ?

Vie&Mort.jpg

On ne peut pas s’empêcher de penser, nous les bipèdes dotés de la faculté de réflexion. C’est parce qu’on ne marche plus à quatre pattes. On pense tout un tas de trucs, tout le temps. Le plus souvent des trucs futiles comme « Ouais, le pain de la boulangerie du coin, il était meilleur du temps des parents du boulanger... » ou « Tiens, la voisine a changé de coiffure, ça lui va mieux. ». Ça ne veut pas dire pour autant qu’on est futile ; ça ne veut pas dire non plus que ce genre de réflexions soit utile. Penser à des choses futiles nous permet de vivre notre quotidien ordinaire, nous les bipèdes qui traintrainons notre existence dans le banal d’une relative insouciance. Mais il suffit parfois de regarder autour de soi, ou de s’informer de ce qui se passe ailleurs, dans un ailleurs éloigné mais pas toujours, pour moins futiler et pour gravifier nos pensées. Il y a des ailleurs calmes, les ailleurs destinations de vacances par exemple, qui sont faits pour refutiler nos réflexions. Il y a aussi beaucoup d’ailleurs qui ne le sont pas et qui débordent de malheur, de cris et de larmes. Ces ailleurs-là, d’un seul coup, quand nous y pensons, nous défutilisent instantanément et nous nous mettons, ne serait-ce qu’un court instant, à réflexionner grave. On réflexionne sur les choses du temps, sur la condition bipédique, sur le sens de la vie qui, pour chaque bipède (et toute autre espèce dotée de vie), est sur une ligne droite ou courbe qu’il ne peut pas quitter et qui le conduit pas à pas vers sa petite disparition intime et insignifiante, à sa mort. On pense souvent à sa mort quand on est confronté, de près ou de loin, à celle des autres. Ou alors on est un monstre. On a le droit de penser à sa mort, même quand on n’est pas confronté à celle des autres. Dans ce cas là, on est fataliste, ou pessimiste à tendance neurasthénique, ou pis encore.

Ils (ou elles, mais c’est plus improbable) se sont mis à deux pour nous imaginer la belle phrase réflexionnelle pour passants qui passent en futilant de la pensée. Le premier est un tragique implacable  le second tempère le premier en nous rappelant ce qui est dit plus haut, que la vie est une géométrie en deux dimensions. Notre naissance est un point de départ ; notre mort, un point d’arrivée ; entre les deux, qui les relie, notre courbe de vie, brève ou longue, rectiligne ou biscornue. Cette ligne, il nous faut la parcourir posément ou à toute berzingue, mais faut la parcourir.

Bien sûr, il y a des bipèdes qui pensent qu’après avoir parcouru l’entièreté de sa ligne, on peut sortir du plan pour faire de la géométrie dans l’espace. C’est une autre question, plus vaste et plus controversée.

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Publié le 05/07/2025 @ 09:33  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Typo funéraire  -  par cls

Beau spécimen...

TypoFuneraire.jpg

Même après notre mort à nous, pauvres bipèdes, on peut constater que la typographie est importante. Quel caractère, quel type comme disent les anglo-machins, allons-nous choisir pour inscrire notre nom sur la pierre qui va nous empêcher de nous évader du trou où nous ont placés nos héritiers ou leurs ayant droit ? C’est important, mine de rien, car du style de caractère choisi va dépendre l’opinion qu’on (les autres bipèdes) va avoir de nous (coincé sous terre). Caractère de fantaisie ?... se prenait pas au sérieux, çui-là. Gothique ?... au contraire, se prenait pour qui ? Anglaise ? Un raffiné... Et ainsi de suite.

Pour les anonymes du champ de navets ou de la fosse commune, pas de tristesse à avoir. La typo, ce n’est pas tout dans la vie, ni dans la mort. Faut se dire que la mort, c’est la continuation de la vie pour les bien vivants qui en profitent. C’est une consolation, non ? Enfin, moi, je trouve...

Beau spécimen...

TypoFuneraire.jpg

Même après notre mort à nous, pauvres bipèdes, on peut constater que la typographie est importante. Quel caractère, quel type comme disent les anglo-machins, allons-nous choisir pour inscrire notre nom sur la pierre qui va nous empêcher de nous évader du trou où nous ont placés nos héritiers ou leurs ayant droit ? C’est important, mine de rien, car du style de caractère choisi va dépendre l’opinion qu’on (les autres bipèdes) va avoir de nous (coincé sous terre). Caractère de fantaisie ?... se prenait pas au sérieux, çui-là. Gothique ?... au contraire, se prenait pour qui ? Anglaise ? Un raffiné... Et ainsi de suite.

Pour les anonymes du champ de navets ou de la fosse commune, pas de tristesse à avoir. La typo, ce n’est pas tout dans la vie, ni dans la mort. Faut se dire que la mort, c’est la continuation de la vie pour les bien vivants qui en profitent. C’est une consolation, non ? Enfin, moi, je trouve...

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Publié le 04/07/2025 @ 09:56  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
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Les petits derniers...

Thomas Braun
La Bénédiction
des fromages

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8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
30 €

 __________

CLS
A pas feutrés

frnx-281-mini.jpg

Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
250 €

 __________

Marie-Rose de France
Dits

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26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

 __________

Pierre Pinelli
Molitor

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24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

Le livre commenté

Marie-Rose de France
Dits

frnx-283-mini.jpg

36 p., format 10 x 14 cm.
composé et imprimé en
typographie au plomb
Tirage à 120 exemplaires.
60 €

(cliquer sur l'image
pour en savoir plus)

Les livres commentés
Gratuit


Quelques pages de ce site à visiter pour se divertir ou se « cultiver » :

Cartes de vœux

Poésie alimentaire

Couples singuliers

Les Hirondelles
de Bannes

Laucou à la radio


... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.

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