En passant :  Celui qui ne parle que de ce qu'il connaît perd à chaque fois une occasion de se taire.  Soulignac
Ateliers ambulants

Ateliers pour enfants

thb
Prospectus

Derniers billets

Bibliotératologie

Chez les libraires [1]

Impressions

Héliophore Dufay

—♦—

L’atelier de CLS
(vidéos)

CLS-bois

Catalogue général
Typo et alentours
Calendrier
Bienvenue sur Fornax

Fornax éditeur

est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.

 
L'atelier de Bannes
L'atelier de Bannes

L'atelier de Bannes.

 

 Fornax n'édite que de la littérature – illustrée ou non d'estampes – suivant les goûts et humeurs de Christian Laucou qui préside à ses destinées. Ceux-ci le portent (sans exclusive) vers la littérature contemporaine et celle qu'il appelle « de l'entre deux guerres » (comprendre entre 1870 et 1914).

 Christian Laucou, typographe traditionnel au plomb et imprimeur, conçoit tous les livres de Fornax et en imprime la quasi totalité. Il est aussi imprimeur à façon en typographie et pédagogue. On trouvera toutes les informations au sujet de ces deux activités sur son site professionnel : cls-typo.

 Plumitif discret, il lui arrive aussi de commettre de la littérature ; il prend alors le nom de Christian Soulignac ou signe CLS afin de séparer l'activité littéraire de l'activité éditoriale. Il tient plus ou moins régulièrement un blog orienté typographie, principalement la « typo des rues ». On en trouve les derniers billets ci-dessous.

Les 2 derniers billets
Belles phrases [38]  -  par cls

Bel aphorisme

Oser.jpg

Que dire de plus ? Appliquons... osons...

Bel aphorisme

Oser.jpg

Que dire de plus ? Appliquons... osons...

Fermer

Publié le 16/10/2025 @ 15:57  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
K barré  -  par cls

Un drôle de cas

Parfois, lorsqu’on ouvre la petite porte de la boîte aux lettres (oui, ça existe encore, il n’y a pas que les courriels et les SMS dans la vie), on a une légère appréhension, le cœur qui s’accélère un peu. On s’inquiète d’y trouver la lettre qui annonce une mauvaise nouvelle, ou l’avis comminatoire, dernière sommation avant de recevoir la visite de deux gens d’armes armés de tout leur courage et d’une grande détermination qui vienne vous encadrer pour vous conduire en prison parce qu’on a malencontreusement oublié de payer ses impôts depuis à peine une dizaine d’années.

Heureusement, ce n’est pas toujours le cas. Hier, par exemple, c’est avec un grand sourire que j’ai ouvert une enveloppe en tyvek (mazette !) parce que j’avais lu au dos le nom de l’expéditeur. Jacques André. À l’intérieur, quelque chose que j’attendais depuis quelques jours. Un livre. J’avais annoncé sa parution prochaine voici peu dans ce billet. Je ne vous dis pas la dédicace manuscrite que mon exemplaire contient, elle est de l’ordre de l’intime, mais je vous montre sa couverture.

K-Barre1.jpg

Et comme je ne recule devant aucun sacrifice, je vous montre aussi la 4e de couverture. Cadeau, mais aussi raccourci. Elle m’évite un plus long discours en offrant de nombreux renseignements que je n’aurai pas à citer.

K-Barre2.jpg

Je ne connais pas Yann Riou, mais je connais assez bien Jacques André. Quand il s’attelle à une tâche ce n’est pas en dilettante, c’est en scientifique et en chercheur sérieux. Le livre n’est pas trop imposant, il ne fait que 96 pages, mais c’est un concentré d’informations à la fois sérieuses (dans la documentation consultée et dans les recherches occasionnées) et drôles parfois (dans la perception que cette abréviation a ou a eu* auprès des ignorants).

Le K barré est une abréviation de la langue bretonne pour le mot ker (ville, village dans cette langue). Yann Riou et Jacques André en font remonter l’usage au Moyen Âge et nous narrent son usage et son interdiction au fil des époques, jusqu’à nos jours. Le sujet est pointu mais il se lit aussi bien, tant il est clairement abordé, qu’un roman à l’eau de rose pour une midinette, une ligne de code pour un geek, ou un texte de loi pour un avocat. Le K barré, comme le disait Bela (un des auteurs de mon catalogue) : « C’est bon le livre ! ». Et, au passage, je me réjouis fort de constater qu’il est paru chez l’éditeur Locus Solus dont le nom fait écho à un auteur que j’affectionne, Raymond Roussel.

L’usage du K barré, signe qui n’est pas trop conventionnel, utilisé comme abréviation de la syllabe (du mot) ker fait penser, de par son fonctionnement, au con souscrit de Raymond Prince que j’évoquais dans un billet relativement récent, ici. La grande différence entre les deux signes réside dans le fait que l’un a une utilisation pluri-séculaire alors que l’autre n’est qu’une proposition.

Je termine ce billet en vous enjoignant de vous procurer cet ouvrage. Cela n’enrichira probablement pas ses auteurs mais ça enrichira votre culture. C’est le but de la chose...

______

* Quatre petits mots, rien que des voyelles. Chouette ! on dirait le cri du loup un soir de pleine lune.

Un drôle de cas

Parfois, lorsqu’on ouvre la petite porte de la boîte aux lettres (oui, ça existe encore, il n’y a pas que les courriels et les SMS dans la vie), on a une légère appréhension, le cœur qui s’accélère un peu. On s’inquiète d’y trouver la lettre qui annonce une mauvaise nouvelle, ou l’avis comminatoire, dernière sommation avant de recevoir la visite de deux gens d’armes armés de tout leur courage et d’une grande détermination qui vienne vous encadrer pour vous conduire en prison parce qu’on a malencontreusement oublié de payer ses impôts depuis à peine une dizaine d’années.

Heureusement, ce n’est pas toujours le cas. Hier, par exemple, c’est avec un grand sourire que j’ai ouvert une enveloppe en tyvek (mazette !) parce que j’avais lu au dos le nom de l’expéditeur. Jacques André. À l’intérieur, quelque chose que j’attendais depuis quelques jours. Un livre. J’avais annoncé sa parution prochaine voici peu dans ce billet. Je ne vous dis pas la dédicace manuscrite que mon exemplaire contient, elle est de l’ordre de l’intime, mais je vous montre sa couverture.

K-Barre1.jpg

Et comme je ne recule devant aucun sacrifice, je vous montre aussi la 4e de couverture. Cadeau, mais aussi raccourci. Elle m’évite un plus long discours en offrant de nombreux renseignements que je n’aurai pas à citer.

K-Barre2.jpg

Je ne connais pas Yann Riou, mais je connais assez bien Jacques André. Quand il s’attelle à une tâche ce n’est pas en dilettante, c’est en scientifique et en chercheur sérieux. Le livre n’est pas trop imposant, il ne fait que 96 pages, mais c’est un concentré d’informations à la fois sérieuses (dans la documentation consultée et dans les recherches occasionnées) et drôles parfois (dans la perception que cette abréviation a ou a eu* auprès des ignorants).

Le K barré est une abréviation de la langue bretonne pour le mot ker (ville, village dans cette langue). Yann Riou et Jacques André en font remonter l’usage au Moyen Âge et nous narrent son usage et son interdiction au fil des époques, jusqu’à nos jours. Le sujet est pointu mais il se lit aussi bien, tant il est clairement abordé, qu’un roman à l’eau de rose pour une midinette, une ligne de code pour un geek, ou un texte de loi pour un avocat. Le K barré, comme le disait Bela (un des auteurs de mon catalogue) : « C’est bon le livre ! ». Et, au passage, je me réjouis fort de constater qu’il est paru chez l’éditeur Locus Solus dont le nom fait écho à un auteur que j’affectionne, Raymond Roussel.

L’usage du K barré, signe qui n’est pas trop conventionnel, utilisé comme abréviation de la syllabe (du mot) ker fait penser, de par son fonctionnement, au con souscrit de Raymond Prince que j’évoquais dans un billet relativement récent, ici. La grande différence entre les deux signes réside dans le fait que l’un a une utilisation pluri-séculaire alors que l’autre n’est qu’une proposition.

Je termine ce billet en vous enjoignant de vous procurer cet ouvrage. Cela n’enrichira probablement pas ses auteurs mais ça enrichira votre culture. C’est le but de la chose...

______

* Quatre petits mots, rien que des voyelles. Chouette ! on dirait le cri du loup un soir de pleine lune.

Fermer

Publié le 15/10/2025 @ 15:22  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Tout le blog

Les petits derniers...

Thomas Braun
La Bénédiction
des fromages

frnx-287-mini.jpg

8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
30 €

 __________

CLS
A pas feutrés

frnx-281-mini.jpg

Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
250 €

 __________

Marie-Rose de France
Dits

frnx-283-mini.jpg

26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

 __________

Pierre Pinelli
Molitor

frnx-280-mini.jpg

24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

Le livre commenté

Marie-Rose de France
Dits

frnx-283-mini.jpg

36 p., format 10 x 14 cm.
composé et imprimé en
typographie au plomb
Tirage à 120 exemplaires.
60 €

(cliquer sur l'image
pour en savoir plus)

Les livres commentés
Gratuit


Quelques pages de ce site à visiter pour se divertir ou se « cultiver » :

Cartes de vœux

Poésie alimentaire

Couples singuliers

Les Hirondelles
de Bannes

Laucou à la radio

Nos amis coiffeurs


... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.

Visites

 11609642 visiteurs

 153 visiteurs en ligne

Fornax éditeur – 18, route de Coizard, 51230 Bannes –– France