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Fourneau et Fornax
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Typographie
est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.
L'atelier de Bannes.
Allez, la période n’est pas trop propice mais pendant quelques secondes, on peut gravifier le propos, ça ne dure pas longtemps, ça ne prête pas à conséquence et, dès la lecture terminée, on peut en revenir à nos futilités estivales. Ouf !
Exilé pour quelques jours de ma région qui fait des bulles avec du vin et de mon atelier PbSbSn trop lourd pour faire des bulles, je me suis octroyé une visite impromptue dans une librairie redonnaise au joli nom : Libellune. À peine entré, j’y ai repéré un ouvrage dont je me suis emparé vivement car j’avais rencontré son auteuse dans un passé proche, invitée comme moi à causer de son travail devant un auditoire peu nombreux, mais choisi. J’avais, à cette occasion, très beaucoup apprécié son typographico-féminisme.
Parler avec humour d’un sujet grave est un exercice périgiglieux. Faire rire son lectorat pour le faire réfléchir sans qu’il s’en rende compte, ça l’est encore plus. Conquérir ici le public féminin est facile, ou alors, c’est à desespérer de tout ; conquérir, et pousser dans ses derniers retranchements un public masculin, c’est une autre paire de manches. Elle y arrive, la bougresse, et elle s’amuse avec la typo par dessus le marché, ce qui ne peut que que réjouir un vieux typo qui se complait dans les mêmes contrées. Trouver une consœur... non, reprenons, trouver une sœur pas con en la matière, c’est un vrai bonheur (la question du genre, importante dans le reste de son travail, n’a, sur ce point, aucune importance, seul le jeu compte, et son intelligence, c’est tout comme pareil avec un frère pas con, pas de différence dans le fonctionnement des viscères cérébrales). Je ne dévoile rien de ce qui se passe à l’intérieur de l’ouvrage, ça serait pas rigolo, faut laisser la surprise, mais la couverture et le clin d’œil de sa maquette laisse augurer de ce qu’il s’y passe...
Le but de ce blog n’a jamais été de faire de la pub pour un bouquin, qu’il soit une production personnelle de chez Fornax, ou de chez un autre éditeur. Je ne fais ici que rétrocéder, à qui le veut bien, le plaisir que j’ai eu à la lecture du dit livre. C’est tout, bandes de bipèdes avachis sur vos plages, badigeonnés de crème solaire ou abrités sous vos parasols en train de vous taper une glace fraise-pistache ou un soda à la fleur de coco des îles.
Au sujet de l’inscription murale, il n’y a rien à ajouter, elle met l’accent sur un point sensible, on ne peut lui reprocher qu’une seule chose : ne pas en mettre, d’accent, sur les capitales.
Allez, la période n’est pas trop propice mais pendant quelques secondes, on peut gravifier le propos, ça ne dure pas longtemps, ça ne prête pas à conséquence et, dès la lecture terminée, on peut en revenir à nos futilités estivales. Ouf !
Exilé pour quelques jours de ma région qui fait des bulles avec du vin et de mon atelier PbSbSn trop lourd pour faire des bulles, je me suis octroyé une visite impromptue dans une librairie redonnaise au joli nom : Libellune. À peine entré, j’y ai repéré un ouvrage dont je me suis emparé vivement car j’avais rencontré son auteuse dans un passé proche, invitée comme moi à causer de son travail devant un auditoire peu nombreux, mais choisi. J’avais, à cette occasion, très beaucoup apprécié son typographico-féminisme.
Parler avec humour d’un sujet grave est un exercice périgiglieux. Faire rire son lectorat pour le faire réfléchir sans qu’il s’en rende compte, ça l’est encore plus. Conquérir ici le public féminin est facile, ou alors, c’est à desespérer de tout ; conquérir, et pousser dans ses derniers retranchements un public masculin, c’est une autre paire de manches. Elle y arrive, la bougresse, et elle s’amuse avec la typo par dessus le marché, ce qui ne peut que que réjouir un vieux typo qui se complait dans les mêmes contrées. Trouver une consœur... non, reprenons, trouver une sœur pas con en la matière, c’est un vrai bonheur (la question du genre, importante dans le reste de son travail, n’a, sur ce point, aucune importance, seul le jeu compte, et son intelligence, c’est tout comme pareil avec un frère pas con, pas de différence dans le fonctionnement des viscères cérébrales). Je ne dévoile rien de ce qui se passe à l’intérieur de l’ouvrage, ça serait pas rigolo, faut laisser la surprise, mais la couverture et le clin d’œil de sa maquette laisse augurer de ce qu’il s’y passe...
Le but de ce blog n’a jamais été de faire de la pub pour un bouquin, qu’il soit une production personnelle de chez Fornax, ou de chez un autre éditeur. Je ne fais ici que rétrocéder, à qui le veut bien, le plaisir que j’ai eu à la lecture du dit livre. C’est tout, bandes de bipèdes avachis sur vos plages, badigeonnés de crème solaire ou abrités sous vos parasols en train de vous taper une glace fraise-pistache ou un soda à la fleur de coco des îles.
Au sujet de l’inscription murale, il n’y a rien à ajouter, elle met l’accent sur un point sensible, on ne peut lui reprocher qu’une seule chose : ne pas en mettre, d’accent, sur les capitales.
Je ne sais pas s’il avait raison l’Alphonse de se poser la question au sujet de l’âme des objets inanimés. Et, en y réfléchissant bien, pourquoi seulement ceux qui sont inanimés ? Pourquoi exclure, comme ça, tout de go, les objets mobiles comme les ailes des moulins à vent ou la roue à aubes de ceux à eau ou des bateaux qui montent et descendent le Mississipi ? ou les vélocipèdes surmontés d’un bipède à califourchon ? ou les engins volants à hélices qui volent au-dessus de la Manche ou de l’océan des Atlantes ? ou les moulins à café, ou les moulins à prières ? ou... tout un tas de bazar, une foultitude de trucs, une masse innombrable de machins imaginés par les bipèdes et qui sont plus ou moins animés ou mobiles comme ceux de Calder...
Un couteau à lame pliante (donc animée), est-ce qu’il est doté de l’âme ? Et un couteau à deux lames comme le couteau suisse, a-t-il deux âmes ? Et celui de Lichtenberg, sans lame et auquel manque le manche ? Il nous entraîne loin, l’Alphonse, avec sa question à deux balles enveloppée dans un vieux papier journal comme un cornet de frites à la graisse de chevaux de bois.
Allez, c’est maintenant l’été, l’époque où les bipèdes décident de mettre les neurones en roue libre pour décompresser la vapeur qui anime les objets. On ne va quand même pas réfléchir comme des forcenés du ciboulot, on ne va pas se compresser la cafetière pour qu’il en sorte du jus d’idées, c’est trop fatiguant avec la chaleur qu’il fait. On va simplement regarder droit devant soi avec une attention totalement attentive et constater que les objets, animés ou non, pourvus d’une âme ou non, peuvent avoir un visage avec une bouche grande ouverte sur un cri muet qui nous dit : « Eh, les bipèdes, foutez-nous la paix avec notre âme... est-ce qu’on vous turlupine avec la vôtre qui est si noire quand vous vous tapez mutuellement dessus, à coups de bâtons, comme au guignol dont les personnages sont des objets animés de desseins parfois si obscurs ?! »
Je ne sais pas s’il avait raison l’Alphonse de se poser la question au sujet de l’âme des objets inanimés. Et, en y réfléchissant bien, pourquoi seulement ceux qui sont inanimés ? Pourquoi exclure, comme ça, tout de go, les objets mobiles comme les ailes des moulins à vent ou la roue à aubes de ceux à eau ou des bateaux qui montent et descendent le Mississipi ? ou les vélocipèdes surmontés d’un bipède à califourchon ? ou les engins volants à hélices qui volent au-dessus de la Manche ou de l’océan des Atlantes ? ou les moulins à café, ou les moulins à prières ? ou... tout un tas de bazar, une foultitude de trucs, une masse innombrable de machins imaginés par les bipèdes et qui sont plus ou moins animés ou mobiles comme ceux de Calder...
Un couteau à lame pliante (donc animée), est-ce qu’il est doté de l’âme ? Et un couteau à deux lames comme le couteau suisse, a-t-il deux âmes ? Et celui de Lichtenberg, sans lame et auquel manque le manche ? Il nous entraîne loin, l’Alphonse, avec sa question à deux balles enveloppée dans un vieux papier journal comme un cornet de frites à la graisse de chevaux de bois.
Allez, c’est maintenant l’été, l’époque où les bipèdes décident de mettre les neurones en roue libre pour décompresser la vapeur qui anime les objets. On ne va quand même pas réfléchir comme des forcenés du ciboulot, on ne va pas se compresser la cafetière pour qu’il en sorte du jus d’idées, c’est trop fatiguant avec la chaleur qu’il fait. On va simplement regarder droit devant soi avec une attention totalement attentive et constater que les objets, animés ou non, pourvus d’une âme ou non, peuvent avoir un visage avec une bouche grande ouverte sur un cri muet qui nous dit : « Eh, les bipèdes, foutez-nous la paix avec notre âme... est-ce qu’on vous turlupine avec la vôtre qui est si noire quand vous vous tapez mutuellement dessus, à coups de bâtons, comme au guignol dont les personnages sont des objets animés de desseins parfois si obscurs ?! »
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.
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Fornax éditeur 18, route de Coizard, 51230 Bannes – France