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Fourneau et Fornax
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est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.
L'atelier de Bannes.
Si un jour vous passez par Connantray-Vaurefroy, on ne sait jamais, ça peut arriver, n’hésitez pas à vous arrêter. Garez votre véhicule à deux, trois ou quatre roues (voire plus), avec ou sans moteur : draisienne, vélocipède, cyclorameur, trottinette, tandem, tricycle, motocyclette, vélomoteur, gazogène, fardier de Cugnot, Ford modèle T, Brazier 1911, Isetta, char Patton, chasse-neige, que sais-je, c’est votre véhicule après tout !... garez-le donc et promenez-vous à pied. Ne gardez pas la tête baissée pour éviter de marcher dans une crotte de chien ou une bouse de vache, vos chaussures en ont vu bien d’autres. Au contraire, tenez-vous le nez en l’air et, au cours de votre balade, il arrivera un moment où vous verrez, derrière les murs d’une propriété close, tout en haut de hauts poteaux, de belles sculptures en bois. Gardez votre nez en l’air et faites le tour...
Le coq monté sur sa poule qui coquerique, fier de lui.
Le cochon heureux.
Le moustachu hilare.
Monsieur Lapin et madame Lapine en train de concevoir des lapineaux.
La mort... faut toujours qu’elle rigole, celle-là.
Le chien de garde genre gros méchant.
Le fumeur de cigarettes ?
Le serpent à pois ?
Le bonhomme qui tire la langue ?
Et, si vous êtes encore plus attentif que moi, vous trouverez peut-être d’autres sculptures qui ont échappé à mon regard.
Si un jour vous passez par Connantray-Vaurefroy, on ne sait jamais, ça peut arriver, n’hésitez pas à vous arrêter. Garez votre véhicule à deux, trois ou quatre roues (voire plus), avec ou sans moteur : draisienne, vélocipède, cyclorameur, trottinette, tandem, tricycle, motocyclette, vélomoteur, gazogène, fardier de Cugnot, Ford modèle T, Brazier 1911, Isetta, char Patton, chasse-neige, que sais-je, c’est votre véhicule après tout !... garez-le donc et promenez-vous à pied. Ne gardez pas la tête baissée pour éviter de marcher dans une crotte de chien ou une bouse de vache, vos chaussures en ont vu bien d’autres. Au contraire, tenez-vous le nez en l’air et, au cours de votre balade, il arrivera un moment où vous verrez, derrière les murs d’une propriété close, tout en haut de hauts poteaux, de belles sculptures en bois. Gardez votre nez en l’air et faites le tour...
Le coq monté sur sa poule qui coquerique, fier de lui.
Le cochon heureux.
Le moustachu hilare.
Monsieur Lapin et madame Lapine en train de concevoir des lapineaux.
La mort... faut toujours qu’elle rigole, celle-là.
Le chien de garde genre gros méchant.
Le fumeur de cigarettes ?
Le serpent à pois ?
Le bonhomme qui tire la langue ?
Et, si vous êtes encore plus attentif que moi, vous trouverez peut-être d’autres sculptures qui ont échappé à mon regard.
J’ai la flemme de vérifier mais il me semble bien qu’il est interdit maintenant, lors du changement de propriétaire d’un établissement dont la devanture présente un intérêt esthétique évident, que le nouveau propriétaire détruise cette devanture pour en imposer une autre de son goût qui pourrait bien ne pas être au goût de tout le monde, voire déplorable. Cela pour préserver des petits chefs d’œuvre artisanaux et artistiques comme la mosaïque de la photo, par exemple.
Le nouveau propriétaire, ici, a fait preuve d’ingéniosité et de malice. Le commerce des produits de la mer s’est transformé en bistrot par le simple ajout d’une boucle (une panse dans le jargon des créateurs de caractères) à un P et, hardi petit, le poisson s’est transformé en boisson, la poissonnerie en boissonnerie, on nage dans la transformation comme un poisson dans l’eau-de-vie tellement c’est évident.
Oui, certes, il reste les rougets qui dansent en rond de chaque côté de la mosaïque et, comme là on est à Paris et pas à Lille, c’est difficile à intégrer. On pourrait imaginer, puisqu’ils dansent ces êtres de la mer, que le bistrot soit un café dansant, avec concert de vrais musiciens tous les soirs. Ça s’est déjà vu, ce genre d’établissement délassant et fêtatoire. Ça s’est vu. Et, au passage, on peut être soulagé qu’on ait affaire ici à des rougets et pas à des maquereaux qui auraient donné des connotations plus que louches au bistrot.
On doit avouer et porter au crédit de ce débit de boissons qu’il s’est bien débrouillé. Et tout ça avec le simple ajout d’une panse bien rebondie à un P, le monde n’est pas si mal fait que ça. Du moins le monde de la typographie et des images, parce que celui des bipèdes...
J’ai la flemme de vérifier mais il me semble bien qu’il est interdit maintenant, lors du changement de propriétaire d’un établissement dont la devanture présente un intérêt esthétique évident, que le nouveau propriétaire détruise cette devanture pour en imposer une autre de son goût qui pourrait bien ne pas être au goût de tout le monde, voire déplorable. Cela pour préserver des petits chefs d’œuvre artisanaux et artistiques comme la mosaïque de la photo, par exemple.
Le nouveau propriétaire, ici, a fait preuve d’ingéniosité et de malice. Le commerce des produits de la mer s’est transformé en bistrot par le simple ajout d’une boucle (une panse dans le jargon des créateurs de caractères) à un P et, hardi petit, le poisson s’est transformé en boisson, la poissonnerie en boissonnerie, on nage dans la transformation comme un poisson dans l’eau-de-vie tellement c’est évident.
Oui, certes, il reste les rougets qui dansent en rond de chaque côté de la mosaïque et, comme là on est à Paris et pas à Lille, c’est difficile à intégrer. On pourrait imaginer, puisqu’ils dansent ces êtres de la mer, que le bistrot soit un café dansant, avec concert de vrais musiciens tous les soirs. Ça s’est déjà vu, ce genre d’établissement délassant et fêtatoire. Ça s’est vu. Et, au passage, on peut être soulagé qu’on ait affaire ici à des rougets et pas à des maquereaux qui auraient donné des connotations plus que louches au bistrot.
On doit avouer et porter au crédit de ce débit de boissons qu’il s’est bien débrouillé. Et tout ça avec le simple ajout d’une panse bien rebondie à un P, le monde n’est pas si mal fait que ça. Du moins le monde de la typographie et des images, parce que celui des bipèdes...
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.
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Fornax éditeur 18, route de Coizard, 51230 Bannes – France