Page en cours de chargement
(vidéos)

Auteurs

Chronologique

Des barbares...

Bibliotératologie

Casses

Divertissements

Fin-de-Siècle

Fourneau et Fornax

Impressions

Typographie
est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.
L'atelier de Bannes.
On ne peut pas dire que Fornax ait beaucoup produit cette année, malgré les bonnes résolutions qu’on avait prises. Voilà toutefois un petit impromptu hors commerce imaginé, comme il se doit, vite fait (mais bien fait) sur le coin du fourneau. Tout au plomb, bien sûr. Il doit être offert à un public particulier, à cause de raisons particulières qu’on ne révélera particulièrement pas ici, devant tout le monde. Rien de honteux ni de coupable, cela dit pour rassurer les plus honnêtes des lecteurs de ce blog... les autres n’ayant pas besoin d’être rassurés.
L’ouvrage n’est pas très grand (8,5 cm x 8,5 cm) ni très épais (10 pages). Il est illustré d’une linogravure de l’auteur en pages centrales. Une vraie double, comme disent les spécialistes qui se spécialisent dans la spécialité des livres. Et l’auteur, c’est qui qu’il est ?... Ah ! c’est bête, je ne m’en souviens plus... pourtant j’ai son nom sur le bout de la langue... Ce que c’est que la mémoire, tout de même... Ah ! faudrait pas vieillir...
On ne peut pas dire que Fornax ait beaucoup produit cette année, malgré les bonnes résolutions qu’on avait prises. Voilà toutefois un petit impromptu hors commerce imaginé, comme il se doit, vite fait (mais bien fait) sur le coin du fourneau. Tout au plomb, bien sûr. Il doit être offert à un public particulier, à cause de raisons particulières qu’on ne révélera particulièrement pas ici, devant tout le monde. Rien de honteux ni de coupable, cela dit pour rassurer les plus honnêtes des lecteurs de ce blog... les autres n’ayant pas besoin d’être rassurés.
L’ouvrage n’est pas très grand (8,5 cm x 8,5 cm) ni très épais (10 pages). Il est illustré d’une linogravure de l’auteur en pages centrales. Une vraie double, comme disent les spécialistes qui se spécialisent dans la spécialité des livres. Et l’auteur, c’est qui qu’il est ?... Ah ! c’est bête, je ne m’en souviens plus... pourtant j’ai son nom sur le bout de la langue... Ce que c’est que la mémoire, tout de même... Ah ! faudrait pas vieillir...
Il n’est pas rare, dans les rues, et même pas rare du tout, de trouver des affiches. Des affiches qui ont le droit de s’exhiber impudiquement devant l’œil d’un passant qui passe, blasé, habitué, indifférent le plus souvent. Elles ont le droit parce qu’elles payent pour être vues, persuadées qu’elles sont de leur utilité première, du bien fondé de leur présence et du bien-être qu’elles causent à l’économie. Persuadées aussi qu’elles ne s’adressent qu’à un public de voyeurs, heureux, bavant d’aise à l’idée de leur effeuillage, comme au strip-tease. Laissons les, ces pharisiennes qui aiment se mettre au devant de la scène, pour nous intéresser à leurs cousines, un peu border line comme on dit en bon français, qui aiment à traverser en dehors des clous, qui se montrent partout, surtout dans les endroits qui ne sont pas prévus pour les accueillir. Je veux parler, vous l’aurez compris si vous citadinez dans une agglomération qui agglomère beaucoup, des affiches sauvages. Plus petites que les vendues, elles n’hésitent pas à gueuler leur message à portée du regard, comme ça vite fait vite lu, le plus souvent dupliquée, bégayant leur message afin que nul ne passe a côté sans en être imprégné.
Bien sûr, comme elles ne payent pas l’octroi, elles sont rapidement repérées et traduites en justice. La sentence : la mort par arrachage, décollage, grattage...
Parfois, sous le cadavre privé de sens se découvre autre chose. Du vivant, de la joie, de la pétillance, comme ici cette espiègle jeune fille aux ronds tétins, à la bouche mutine et au regard égrillard qui s’affiche sans complexe.

Il n’est pas rare, dans les rues, et même pas rare du tout, de trouver des affiches. Des affiches qui ont le droit de s’exhiber impudiquement devant l’œil d’un passant qui passe, blasé, habitué, indifférent le plus souvent. Elles ont le droit parce qu’elles payent pour être vues, persuadées qu’elles sont de leur utilité première, du bien fondé de leur présence et du bien-être qu’elles causent à l’économie. Persuadées aussi qu’elles ne s’adressent qu’à un public de voyeurs, heureux, bavant d’aise à l’idée de leur effeuillage, comme au strip-tease. Laissons les, ces pharisiennes qui aiment se mettre au devant de la scène, pour nous intéresser à leurs cousines, un peu border line comme on dit en bon français, qui aiment à traverser en dehors des clous, qui se montrent partout, surtout dans les endroits qui ne sont pas prévus pour les accueillir. Je veux parler, vous l’aurez compris si vous citadinez dans une agglomération qui agglomère beaucoup, des affiches sauvages. Plus petites que les vendues, elles n’hésitent pas à gueuler leur message à portée du regard, comme ça vite fait vite lu, le plus souvent dupliquée, bégayant leur message afin que nul ne passe a côté sans en être imprégné.
Bien sûr, comme elles ne payent pas l’octroi, elles sont rapidement repérées et traduites en justice. La sentence : la mort par arrachage, décollage, grattage...
Parfois, sous le cadavre privé de sens se découvre autre chose. Du vivant, de la joie, de la pétillance, comme ici cette espiègle jeune fille aux ronds tétins, à la bouche mutine et au regard égrillard qui s’affiche sans complexe.

L’homme au coin
10 pages,
format 8,5 x 8,5 cm.
tirage à environ 30 exemplaires en typographie au plomb.
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.
11830927 visiteurs
87 visiteurs en ligne
Fornax éditeur 18, route de Coizard, 51230 Bannes – France