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Fourneau et Fornax

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est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.
L'atelier de Bannes.
C’est bientôt Noël, alors, c’est dit, on va faire une petite série de billets autour des petites presses jouets de Fourneau-Fornax.
On commence avec une jolie presse fabriquée aux alentours de 1900 (on est preneur de toute information qui préciserait la date : on a eu la flemme de chercher). Elle est en fonte d’aluminium et en bois précieux. Elle devait coûter très cher et elle n’était donc pas réservée au petits enfants de prolétaires qui ne pouvaient que rêver d’en avoir une sans avoir la possibilité de concrétiser ce rêve.

Sur la photo, le rouleau encreur beige est positionné sur la table à encrer où il vient à se recharger en encre. En appuyant un peu plus sur la platine en bois, l’impression se fait (on distingue un peu du papier qui dépasse de la platine). En remontant la platine pour récupérer le papier imprimé, le rouleau passe sur la forme d’impression pour l’encrer à nouveau.

La platine est en l’air, le papier est imprimé on peut le remplacer par du papier vierge pour une autre impression. On constate, sur la photo que la presse n’est pas réellement encrée, mais on fait semblant pour expliquer le principe.

Le rouleau encreur qui est bien vieux est tout craquelé, c’est pour cela qu’on ne l’a pas encré. On distingue la composition, juste devant lui : Éditions du Fourneau. La composition est tenue par des petits morceaux de bois, serrés par des vis attenantes au marbre de la machine.

La composition se fait en utilisant de vrais caractères typographiques en plomb (enfin… en alliage plomb-antimoine-étain). Leur différence avec les caractères utilisés par les typographes professionnels : ils sont moins hauts. Leur hauteur en papier est de 17 mm au lieu de 23,56 mm pour les caractères qui vont sur les presses qui ne sont pas des jouets. Ils n’ont pas été fondus ainsi. Ils ont été fondus comme s’ils avaient dû fonctionner sur une vraie presse, et ils ont été rabotés par la suite. Ils sont conservés dans une jolie boîte décorée à couvercle en verre qui fait office de casse. On peut constater la différence de hauteur en papier des caractères de la presse (du corps 12) avec la hauteur en papier d’un caractère traditionnel posé à côté (du corps 6).
La presse fait 26 cm de haut platine levée et 14,5 cm platine baissée. Sa largeur est de 15 cm et sa longueur de 25 cm.
C’est bientôt Noël, alors, c’est dit, on va faire une petite série de billets autour des petites presses jouets de Fourneau-Fornax.
On commence avec une jolie presse fabriquée aux alentours de 1900 (on est preneur de toute information qui préciserait la date : on a eu la flemme de chercher). Elle est en fonte d’aluminium et en bois précieux. Elle devait coûter très cher et elle n’était donc pas réservée au petits enfants de prolétaires qui ne pouvaient que rêver d’en avoir une sans avoir la possibilité de concrétiser ce rêve.

Sur la photo, le rouleau encreur beige est positionné sur la table à encrer où il vient à se recharger en encre. En appuyant un peu plus sur la platine en bois, l’impression se fait (on distingue un peu du papier qui dépasse de la platine). En remontant la platine pour récupérer le papier imprimé, le rouleau passe sur la forme d’impression pour l’encrer à nouveau.

La platine est en l’air, le papier est imprimé on peut le remplacer par du papier vierge pour une autre impression. On constate, sur la photo que la presse n’est pas réellement encrée, mais on fait semblant pour expliquer le principe.

Le rouleau encreur qui est bien vieux est tout craquelé, c’est pour cela qu’on ne l’a pas encré. On distingue la composition, juste devant lui : Éditions du Fourneau. La composition est tenue par des petits morceaux de bois, serrés par des vis attenantes au marbre de la machine.

La composition se fait en utilisant de vrais caractères typographiques en plomb (enfin… en alliage plomb-antimoine-étain). Leur différence avec les caractères utilisés par les typographes professionnels : ils sont moins hauts. Leur hauteur en papier est de 17 mm au lieu de 23,56 mm pour les caractères qui vont sur les presses qui ne sont pas des jouets. Ils n’ont pas été fondus ainsi. Ils ont été fondus comme s’ils avaient dû fonctionner sur une vraie presse, et ils ont été rabotés par la suite. Ils sont conservés dans une jolie boîte décorée à couvercle en verre qui fait office de casse. On peut constater la différence de hauteur en papier des caractères de la presse (du corps 12) avec la hauteur en papier d’un caractère traditionnel posé à côté (du corps 6).
La presse fait 26 cm de haut platine levée et 14,5 cm platine baissée. Sa largeur est de 15 cm et sa longueur de 25 cm.
« On n’arrête pas le progrès : sa marche est irrésistible », affirmait A. Buisson en 1848 dans une publication de l’Association démocratique des amis de la Constitution. Ce n’est pas faux. La preuve en est apportée une fois de plus par la très savante revue en langue anglaise International Journal of Printing Technology (IJPRT) dans l’un de ses derniers numéros.

L’on y apprend qu’après de nombreuses années de recherches a enfin été mise au point une petite machine à imprimer les dates sur les œufs lors de leur ponte. La machine est fixée sur le bas du dos de la poule sans la gêner outre mesure. Elle se met en marche automatiquement dès que la poule commence la ponte et imprime, suivant le réglage qu’on lui a donné, la date dans un corps plus ou moins gros. Pour les besoins de l’image, le plus gros corps a été choisi.
La conception de cette machine est due à une collaboration internationale. Les poules d’essais ont été fournies par l’Irlande, la technologie de la machine à imprimer a été conçue en Chine et les fontes originales ont été dessinées par un studio graphique américain basé à New-York.
« On n’arrête pas le progrès : sa marche est irrésistible », affirmait A. Buisson en 1848 dans une publication de l’Association démocratique des amis de la Constitution. Ce n’est pas faux. La preuve en est apportée une fois de plus par la très savante revue en langue anglaise International Journal of Printing Technology (IJPRT) dans l’un de ses derniers numéros.

L’on y apprend qu’après de nombreuses années de recherches a enfin été mise au point une petite machine à imprimer les dates sur les œufs lors de leur ponte. La machine est fixée sur le bas du dos de la poule sans la gêner outre mesure. Elle se met en marche automatiquement dès que la poule commence la ponte et imprime, suivant le réglage qu’on lui a donné, la date dans un corps plus ou moins gros. Pour les besoins de l’image, le plus gros corps a été choisi.
La conception de cette machine est due à une collaboration internationale. Les poules d’essais ont été fournies par l’Irlande, la technologie de la machine à imprimer a été conçue en Chine et les fontes originales ont été dessinées par un studio graphique américain basé à New-York.
L’homme au coin
10 pages,
format 8,5 x 8,5 cm.
tirage à environ 30 exemplaires en typographie au plomb.
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.
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Fornax éditeur 18, route de Coizard, 51230 Bannes – France