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L’homme au coin
10 pages,
format 8,5 x 8,5 cm.
tirage à environ 30 exemplaires en typographie au plomb.
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
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qui ne salit pas les mains
Cette neuvième presse jouet (labellisée [8] car nous avons eu un bis) nous rapproche de notre époque. Elle est rotative et date de 1981 et est fabriquée entièrement en matière plastique. Elle est arrivée dans l’atelier de Fornax dans sa boîte d’origine à peine cabossée, intacte, dans son neuf, avec presque tous ses accessoires d’origine. Une aubaine !
À proprement parler, cette petite machine n’est pas une presse à imprimer mais plutôt une « presse à estampage ». Allez, expliquons-nous un peu… Pour qu’il y ait « impression », il convient que l’élément imprimant — quel qu’il soit, quelle que soit sa technique — soit du même côté que l’encre ou le colorant qui va être transféré sur le papier, et cela avec contact (techniques traditionnelles industrielles ou artistiques) ou sans contact (imprimante à jet d’encre, par exemple). Dans le cas de cette petite presse, le colorant (des petits bâtons de cire ressemblant à des pastels secs) et l’élément imprimant (lettres ou des illustrations fabriquées dans une matière plastique souple) se trouvent de part et d’autre du papier pendant le transfert de la couleur par pression. Il s’agit donc d’un estampage, semblable à la prise d’empreinte d’une stèle sur laquelle on applique un papier que l’on va frotter avec un colorant (mine graphite, charbon de saule, encre de chine, etc.) pour en garder l’image. Et, pour nous rapprocher de l’enfance puisque nous avons affaire ici à un jouet, semblable à ce petit jeu que l’on pouvait pratiquer en classe, si l’on s’ennuyait pendant le cours, qui consistait à prendre l’image d’une pièce de monnaie en la glissant sous une feuille de cahier et en frottant délicatement avec un crayon noir jusqu’à ce que l’image de la pièce apparaisse.
La presse est une rotative Rollyprint, fabriquée par Nathan pour des enfants de 6 à 11 ans (c’est inscrit sur la boîte). Si vous avez déjà 12 ans ou plus, passez votre chemin !… Et puisqu’on parle de la boîte, la voici :

On constate, si on a lu en entier le paragraphe précédent, une petite inexactitude (estampage, pas impression), et peut-être deux : les petits cylindres de cire (on les verra bientôt) peuvent être considérés comme étant l’encre de cette machine. Il est vrai qu’ils ne salissent pas les mains. Mais peu importe. Il s’agit de jouer, pas de créer un dictionnaire !

L’un des petits côtés de la boîte.

L’un des grands côtés de la boîte.

Le couvercle (si l’on peut dire) de la boîte, qui énumère les possibilités de la machine, et qui montre les bâtonnets d’encre, un noir, et un bleu placé dans le petit tiroir amovible de la machine.

La Rollyprint, telle qu’en elle-même elle est ! La manivelle rouge, amovible, peut être placée indifféremment d’un côté ou de l’autre de la machine. Il convient de la défaire lorsque l’on range la presse dans sa boîte. Au-dessous de la manivelle, et au-dessus du nom en relief de la presse, le rectangle arrondi rouge est le tiroir dans lequel on place les bâtonnets colorants. On peut le tirer pour changer de couleur ou pour changer de bâton quand il est trop usé et qu’il ne produit plus de bons résultats.

L’arrière de la presse. On distingue le papier qui sort un peu de dessous le cylindre. Le plateau sur lequel il avance lorsqu’on active la manivelle se termine par un bord qui permet de couper le papier. Dessous, deux tiroirs de rangement qui contiennent l’un les caractères et l’autre les illustrations.

Le tiroir des lettres les sorti. Il est sur deux étages. Le tiroir des illustrations est resté sur la presse, à demi sorti.

Les lettres, dans des petits godets, sur deux niveaux. Elles sont à l’endroit, contrairement aux caractères typographiques traditionnels. Ce qui s’explique par la technique de l’estampage qui reproduit l’original dans le même sens, sans inversion gauche-droite.

Les illustrations, sur trois couches.

Les grandes illustrations qui ne rentrent pas dans le tiroir…

… et que l’on peut ranger sous le tiroir du bas, avec la réserve de papier en feuille… qu’on ne voit pas encore mais qu’on verra bientôt.

À droite, un rouleau de papier pour le « travail » en continu. À sa gauche une boîte de cylindres d’« encre » noire de rechange ; deux bâtonnets rouges devant la boîte.

La notice d’utilisation de la presse. 12 pages en rouge et noir au format A5 à l’italienne qui abordent la composition, l’impression et l’entretien de la presse.

Rose et vert, le papier en feuilles quand on décide de ne pas travailler en continu avec le rouleau.

Une feuille de test de la presse, réalisée pour la prise de vue. Les caractères souples sont clipsés sur le cylindre un à un. Comme ils sont à l’endroit, la composition ne posent aucun problème et interdit les erreurs de lecture.

Dans un lointain passé, cette presse a servi d’initiation à la typographie pour deux petites attrape-science…
Les billets des huit premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
Presse grise en tôle emboutie.
Presse en bois à encrage automatique.
Presse à platine en matière plastique.
Presse jaune en tôle emboutie.
À force de farfouiller grave dans les recoins de mon atelier, forcément, j’ai fini par trouver des choses dont j’avais complètement oublié l’existence. Des petits objets dont la présence disparaissait de la mémoire peu après leur achat, parce qu’ils n’étaient pas indispensables ou tout simplement utiles à la bonne marche de l’atelier. Parmi eux, des jouets. C’est ainsi que je viens de retrouver, dans sa boîte défoncée, à peine préhensible et pleine de poussière, la petite sœur de la presse grise en tôle emboutie. Une petite sœur jaune et non pas grise, et en bien meilleur état qu’elle. Et comme elle était dans sa boîte, j’ai pu savoir le nom du constructeur : Manutex.
Lors, je me suis dit dans les tréfonds abyssaux de mon for intérieur, « Tiens, si j’essayais de la faire fonctionner, cette mini-presse, et d’en faire un petit film vidéographique pour montrer son fonctionnement en images qui bougent à la merveilleuse assistance publique et nombreuse qui fréquente mon blog qui, de ce fait, devient pour un court instant un vlog... » Sitôt dit, sitôt fait. Je kidnappe au passage (car elle passait par là) mon auteuse et illustrateuse Esther L et je lui dit in petto : « Viens, tu es désormais camerawoman ! » Mon ton était péremptoire, elle a pérempté avec le sourire et s’est illico placée derrière la caméra, l’œil collé à l’œilleton.
Avant de passer aux images qui bougent, deux images fixes. Le portrait de trois-quart de miss mini-presse jaune :

Un des quatre côtés identiques de la boîte en carton toute démantibulée qu’on n’a pas osé prendre en photo, étant donné son état, pour éviter des évanouissement chez les visiteurs du site.

On passe maintenant au grand film de la séance. Grand écran, technicolor, son surround. Le visiteur attentif, après lecture, aura remarqué, non seulement le durillon de comptoir de l’acteur principal, mais aussi la précieuse expression « Novintex » qui movalise les noms des deux principaux fabricants de presses jouets de la seconde moitié du 20e siècle en France : Manutex et Novimprim. Interrogé au sujet de sa movalisation, le mauvais sujet a déclaré qu’il en était très fier.
On a scanné le remarquable résultat obtenu avec le concours de miss Jaune.

Les billets des sept premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
Presse grise en tôle emboutie.
Presse en bois à encrage automatique.
Presse à platine en matière plastique.
Changement drastique du matériau de confection (de qualité et de robustesse aussi) avec cette septième presse jouet. De la matière plastique, rien que de la matière plastique, à l’exception d’un tout petit peu de métal (l’axe de la manivelle, et les barres du châssis). Les décennies ont passé depuis les presses déjà présentées, nous sommes à l’extrême fin des années 1970, le déclin de la vraie typographie pentaséculaire avait commencé… est-ce une explication du déclin de qualité des jouets qui la concernaient ? La presse est assez petite. Voici ses dimensions : 12,5 cm de hauteur ; 12,5 cm de largeur ; 16 cm de longueur ; 7 x 5 cm pour la platine.
On voudra bien, par ailleurs, excuser l’état moyen de cette presse, incrustée d’une poussière collante qui refuse de se faire épousseter. Elle n’a pas servi réellement depuis la noël 1979 où elle entra dans l’atelier du Fourneau. On en verra la preuve bientôt.

Cette presse reprend plus ou moins le principe de la presse à platine des imprimeurs typo. Bien sûr, comme la presse en tôle emboutie des années 1950, elle a abandonné les caractères en plomb pour des caractères en matière plastique, et l’encre typographique pour l’encre à tampon. Pour éviter les rouleaux encreurs, elle a aussi inventé un système de fonctionnement un peu curieux qui offre le désavantage de multiplier par deux le temps d’impression. Mais nous n’en sommes pas encore là, nous en sommes à la composition de la forme imprimante.

Le châssis. Six barres horizontales permettent la composition de cinq lignes de texte. Les caractères sont très proches d’aspect de ceux utilisés pour réaliser des timbres personnalisés, à l’exception du fait que la matière plastique souple utilisée est transparente…

… ce qui permet — quand on n’est pas typographe et qu’on ne sait pas lire à l’envers — en retournant le châssis, et en l’éclairant par derrière, de vérifier qu’on n’a pas fait de faute. On a ici la preuve de la date d’achat de la presse, cette composition n’ayant pas été changée depuis lors.

La composition achevée, on place le châssis sur la presse. Il faut maintenant pouvoir l’encrer. C’est là qu’intervient le système curieux de cette presse. En effet, la platine est réversible. On peut la tourner suivant un axe qui passe par le milieu des petits côtés. D’un côté, elle présente un tampon encreur, de l’autre une platine traditionnelle sur laquelle disposer le papier.

Le côté tampon encreur étant sur le dessus, on ôte son capot de protection (on l’aperçoit en bas à droite de l’image) et on peut encrer la composition en réalisant, à l’aide de la manivelle, un cycle complet de la machine. Cela étant fait, il convient de retourner la platine…

… Le retournement de la platine s’opère, le capot de protection du tampon est remis. On n’est pas obligé de le replacer à chaque feuille que l’on veut imprimer, seulement à la dernière.

La platine est retournée. On a placé dessus la feuille de papier ; pour imprimer, il convient de réaliser, toujours à l’aide de la manivelle, un second cycle complet de la machine.

Cycle d’impression en cours…

La platine met en pression le papier contre les caractères encrés au précédent cycle, la magie de l’imprimerie s’opère ! Il ne reste plus qu’à recommencer les deux cycles : bascule de la platine, encrage ; bascule de la platine, impression pour imprimer la feuille suivante. Ce n’est pas trop rapide, et le système est nettement moins malin que celui utilisé par la presse en bois à encrage automatique que l’on a vu hier mais ce jouet a au moins l’avantage d’être plus compact, ce qui peut intéresser les parents d’enfants bricoleurs qui ont quitté le château où ils habitaient au profit d’une chambre de bonne au sixième sans ascenseur. Le petit, ou la petite, pourra alors jouer dans son coin sans prendre trop de place.
Les billets des six premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
Presse grise en tôle emboutie.
Presse en bois à encrage automatique.
Retour sur les presses en bois. Cette sixième presse s’était un peu cachée, en hauteur, si bien que j’en avais un peu oublié l’existence. Elle aurait dû être la cinquième, présentée avant la presse en tôle emboutie. Mais passons… Comme on peut le constater elle est de la même époque que la petite presse à levier, et probablement est-elle issue du même constructeur, si l’on en croit les systèmes d’encrage similaires et les vis décorées de même facture. Et, comme les autres presses de cette période possédées par Fornax, son rouleau encreur s’est fissuré et est hors d’usage. Elle a toutefois belle allure et son fonctionnement est différent des autres presses déjà présentées. On va vous raconter ça en détail. D’abord, ses dimensions : 15 cm de hauteur platine baissée, et 21 cm platine levée ; 13 cm de largeur ; 32 cm de longueur en position impression et 41 cm en position encrage.

Lorsqu’elle est au repos, la presse est en position « encrage » Le petit rouleau encreur est sur la table à encrer. Il s’agit du rectangle noir, qui devrait être gris zinc car il est enduit d’une encre qui aurait dû être nettoyée par le précédent possesseur de la presse (on a laissé cette presse dans l’état où elle a été acquise). La position du rouleau est fixe. La table à encrer, le marbre et son châssis, et la platine sur laquelle on dispose le papier à imprimer sont mobiles plus exactement, ces éléments sont fixés sur un chariot qui est mobile. Le mouvement de la presse est obtenu en levant la platine à l’aide de la poignée qui est fixée à sa partie supérieure.

La platine a commencé à être soulevée, le rouleau est sur le bord de la table à encrer où il s’est rechargé en encre. On voit distinctement le châssis du marbre avec sa composition « FORNAX », maintenue par les deux petites vis à tête ornée.

La platine continue à se lever. La table à encrer s’est déplacée vers la gauche et le rouleau s’apprête à encrer la composition.

La platine est complètement levée. Elle est recouverte d’un feutre blanc (un peu sali) pour favoriser l’impression. Les deux pièces métalliques plates servent à fixer le papier sur elle. Dans le mouvement qui a levé la platine, le marbre est passé sous le rouleau et s’est encré. Le format du châssis de bois limite l’impression à des dimensions modestes : 7,5 x 4,3 cm.

On peut placer le papier et redescendre la platine pour procéder à l’impression. Le chariot porteur de la table à encrer et du marbre fait le parcours inverse, et la platine peut presser le papier contre la composition puisque le marbre a repris sa place sous elle.

Gros plan sur la platine en pression.

La presse vue de l’arrière. La tige métallique un peu rouillée (honte à moi !) est articulée ; c’est elle qui provoque le mouvement du chariot lorsqu’on lève ou qu’on abaisse la platine. Notons pour finir la qualité du décor et de la réalisation de la poignée de la platine, et celle des vis.
Les billets des cinq premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
Presse grise en tôle emboutie.
On ne va pas aller jusqu’à prononcer de grandes phrases définitives comme : « Grandeur et décadence des petites presses jouets ! » avec cette cinquième presse ici présentée, mais presque. Le bois, matériau noble, y est abandonné au profit de la tôle emboutie. La fabrication est plus industrialisée ; elle met donc le jouet un peu plus à la portée des bourses qui ne sont point trop rebondies. Mais, grand avantage, ce passage à l’industrialisation et au métal a permis une plus grande complexité de la machine. Nous verrons cela bientôt. Selon toute vraisemblance, cette presse a été fabriquée aux alentour des années 1950. D’autres exemplaires que le nôtre ont été et seront (probablement) proposés en meilleur état, complets, bien à l’abri dans leur boîte en carton d’origine et dotés de tous leurs accessoires. La nôtre nous est arrivée en l’état, voici fort longtemps, avec trois châssis seulement, et la rouille qui avait alors un peu commencé son travail n’a fait que progresser au fil du temps. Les dimensions de la presse sont les suivantes : 22 cm de hauteur, 17 cm de largeur, 18,5 cm de longueur.

Cette presse reprend exactement le principe des vraies presses à platine, avec son marbre vertical et sa platine mobile, sur laquelle est placé le papier, qui vient chercher l’impression sur la composition fixée sur le marbre.

La platine, ici, est recouverte d’un caoutchouc rouge et mou qui favorise l’impression. Les taquets de positionnement du papier sont remplacés par une petite barre grise placée sur le côté inférieur et sous laquelle le papier peut être coincé. Côté marbre, tout en haut, le rectangle gris (et non encré sur la photo) est l’encrier de la presse. C’est un feutre que l’on peut imbiber d’encre à tampon. Car l’authentique encre d’imprimerie des presses déjà présentées est remplacée par de l’encre à tampon et les caractères typographiques en alliage plomb-antimoine-étain par des caractères en matière plastique souple, comme sur les timbres à composer soi-même.

La presse est actionnée par une manivelle qui entraîne des roues dentées. Sa rotation permet à la platine, et au papier placé sur elle, de venir au contact de la composition encrée du marbre pour procéder à l’impression. Dans le même mouvement, juste avant, le rouleau encreur vient encrer la composition puis, alors que le papier s’imprime, de se recharger en encre sur le tampon encreur. Il redescend pour encrer à nouveau la composition alors que la platine s’écarte du marbre pour que l’on puisse ôter la feuille imprimée et la remplacer par une feuille vierge.

Gros plan sur les caractères en matière plastique, le rouleau encreur, et la platine avec sa barre-taquet dans sa partie inférieure. Les caractères sont coincés et immobilisés en les faisant entrer un peu en force entre deux petites barres cylindriques.

À droite, un châssis de six barres cylindriques pour composer le texte. Elles permettent une composition libre de cinq lignes ; à gauche, un châssis porteur d’une illustration plastique en relief d’inspiration quelque peu coloniale. Les pays d’Afrique francophone n’avaient visiblement pas encore acquis leur indépendance au moment de la fabrication du jouet.
Les billets des quatre premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
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