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Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
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Des barbares...
... for those who are too lazy to seek.
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Fourneau and Fornax
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Invité à passer un samedi et un dimanche dans le parc du château de Frétay (Loir et Cher), pour y montrer mes productions à l’occasion d’un salon des artisans d’art, j’ai eu l’occasion d’y rencontrer des organisateurs chaleureux, des voisins exposants aux productions de qualité, et des visiteurs souriants. Un bain de bonheur qui nous lave de la sinistre grisaille dont nous recouvre l’actualité nationale et internationale. Un moment de répit avant de se faire recouvrir, hélas, d’une nouvelle couche de grisaille.
J’y ai rencontré aussi un pommier amoureux...
... et des tomates qui craignent les arrosages du ciel trop abondants.
Rien que du beau pendant quarante-huit heures, ça fait du bien !
Signe connu depuis le siècle dernier au moins, la carotte attire l’œil par sa couleur et sa position élevée. Elle annonce aux dépendants de l’herbe à Nicot qu’il pourront trouver leur drogue favorite dès qu’ils auront franchi la porte de l’établissement qu’elle surmonte et ainsi qu’ils pourront aisément continuer à détruire leur santé et, éventuellement, à empuantir l’air d’odeurs parfois difficilement supportables pour les bipède environnants.
Mais pourquoi ce B qui manque ? Pour dire que le taBac n’est pas Bon ni Bien ?
Pour se déplacer d’un point à un autre, le bipède ordinaire ou extraordinaire a plusieurs possibilités. Il peut choisir la marche à pied, le train, le car, l’avion, le bateau ou, s’il se contente d’un déplacement terrestre et qu’il préfère l’autonomie, le vélocipède, la motocyclette, le camion ou le voiture automobile. Dans certains de ces cas, s’il est pressé, il peut délaisser les agréables routes de campagne — où l’on découvre un vrai paysage et sur lesquelles on roule lentement pour le savourer — pour des routes plus rapides et payantes nommées autoroutes parce qu’elles sont prévues pour aller vite dans des automobiles, autorisé aussi aux au motocyclettes et aux camions mais interdites aux vélocipédistes, aux piétons et aux va-nu-pieds.
Par ailleurs, le bipède ordinaire ou extraordinaire a une horreur viscérale de tous les insectes. Tous ? Non. L’un de ces insectes a l’assentiment de tous parce qu’il est joli, mignon (cute disent nos voisins d’outre-manche) : la coccinelle. Le dessinateur Gotlib en a fait son animal fétiche et perturbateur, et les enfants apprécient tous cette petite bête surnommée bête-à-bon-dieu.
Quels rapports entre les déplacements terrestres bipédiques et les bêtes-à-bon-dieu ? On y vient.
Lorsqu’il se trouve sur une autoroute, le bipède ordinaire ou extraordinaire (mâle) peut manifester le désir de se soulager d’une contrainte liquide et triviale. Il arrête donc son véhicule dans un endroit adéquat et, posément s’il est civilisé, ou en courant s’il est pressé, il va se soulager. Il constate alors qu’il peut, en se soulageant, diriger le jet puissant de son soulagement sur une pauvre petite bête qui ne lui a rien fait, sur une coccinelle, sur une bête-à-bon-dieu. Le bipède ordinaire ou extraordinaire (mâle) est un monstre. On le savait, on en a la confirmation.
Allez, encore deux lettres en fer forgé. Des lettres rurales situées dans le haut du porche d’entrée d’une ferme. Maintenant, reste à savoir si ce sont les initiales de Léon Noël (identité palindromique) ou s’il s’agit du prénom Hélène en proto-texto...
On y revient car elles sont partout, elles nous envahissent pour tenter de nous faire rire, même si l’on n’en a pas trop envie. Qui ? Pas « Qui ? » mais « Quoi ? » Les enseignes à jeu de mots, les enseignes à calembour, pardi. On a assez longtemps parlé voici peu des enseignes de coiffeurs, et on s’est pas mal étendu sur le sujet. On quitte les coiffeurs aujourd’hui (on y reviendra certainement) pour d’autres boutiques, d’autres ateliers, mais toujours calembourdesques dans leurs dénominations. Trois exemples seulement, on a un peu eu la flemme de farfouiller dans le stock d’images qui ne bougent pas qu’on a constitué au fil des années.
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