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Fourneau and Fornax

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est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.
L'atelier de Bannes.
Changement drastique du matériau de confection (de qualité et de robustesse aussi) avec cette septième presse jouet. De la matière plastique, rien que de la matière plastique, à l’exception d’un tout petit peu de métal (l’axe de la manivelle, et les barres du châssis). Les décennies ont passé depuis les presses déjà présentées, nous sommes à l’extrême fin des années 1970, le déclin de la vraie typographie pentaséculaire avait commencé… est-ce une explication du déclin de qualité des jouets qui la concernaient ? La presse est assez petite. Voici ses dimensions : 12,5 cm de hauteur ; 12,5 cm de largeur ; 16 cm de longueur ; 7 x 5 cm pour la platine.
On voudra bien, par ailleurs, excuser l’état moyen de cette presse, incrustée d’une poussière collante qui refuse de se faire épousseter. Elle n’a pas servi réellement depuis la noël 1979 où elle entra dans l’atelier du Fourneau. On en verra la preuve bientôt.

Cette presse reprend plus ou moins le principe de la presse à platine des imprimeurs typo. Bien sûr, comme la presse en tôle emboutie des années 1950, elle a abandonné les caractères en plomb pour des caractères en matière plastique, et l’encre typographique pour l’encre à tampon. Pour éviter les rouleaux encreurs, elle a aussi inventé un système de fonctionnement un peu curieux qui offre le désavantage de multiplier par deux le temps d’impression. Mais nous n’en sommes pas encore là, nous en sommes à la composition de la forme imprimante.

Le châssis. Six barres horizontales permettent la composition de cinq lignes de texte. Les caractères sont très proches d’aspect de ceux utilisés pour réaliser des timbres personnalisés, à l’exception du fait que la matière plastique souple utilisée est transparente…

… ce qui permet — quand on n’est pas typographe et qu’on ne sait pas lire à l’envers — en retournant le châssis, et en l’éclairant par derrière, de vérifier qu’on n’a pas fait de faute. On a ici la preuve de la date d’achat de la presse, cette composition n’ayant pas été changée depuis lors.

La composition achevée, on place le châssis sur la presse. Il faut maintenant pouvoir l’encrer. C’est là qu’intervient le système curieux de cette presse. En effet, la platine est réversible. On peut la tourner suivant un axe qui passe par le milieu des petits côtés. D’un côté, elle présente un tampon encreur, de l’autre une platine traditionnelle sur laquelle disposer le papier.

Le côté tampon encreur étant sur le dessus, on ôte son capot de protection (on l’aperçoit en bas à droite de l’image) et on peut encrer la composition en réalisant, à l’aide de la manivelle, un cycle complet de la machine. Cela étant fait, il convient de retourner la platine…

… Le retournement de la platine s’opère, le capot de protection du tampon est remis. On n’est pas obligé de le replacer à chaque feuille que l’on veut imprimer, seulement à la dernière.

La platine est retournée. On a placé dessus la feuille de papier ; pour imprimer, il convient de réaliser, toujours à l’aide de la manivelle, un second cycle complet de la machine.

Cycle d’impression en cours…

La platine met en pression le papier contre les caractères encrés au précédent cycle, la magie de l’imprimerie s’opère ! Il ne reste plus qu’à recommencer les deux cycles : bascule de la platine, encrage ; bascule de la platine, impression pour imprimer la feuille suivante. Ce n’est pas trop rapide, et le système est nettement moins malin que celui utilisé par la presse en bois à encrage automatique que l’on a vu hier mais ce jouet a au moins l’avantage d’être plus compact, ce qui peut intéresser les parents d’enfants bricoleurs qui ont quitté le château où ils habitaient au profit d’une chambre de bonne au sixième sans ascenseur. Le petit, ou la petite, pourra alors jouer dans son coin sans prendre trop de place.
Les billets des six premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
Presse grise en tôle emboutie.
Presse en bois à encrage automatique.
Changement drastique du matériau de confection (de qualité et de robustesse aussi) avec cette septième presse jouet. De la matière plastique, rien que de la matière plastique, à l’exception d’un tout petit peu de métal (l’axe de la manivelle, et les barres du châssis). Les décennies ont passé depuis les presses déjà présentées, nous sommes à l’extrême fin des années 1970, le déclin de la vraie typographie pentaséculaire avait commencé… est-ce une explication du déclin de qualité des jouets qui la concernaient ? La presse est assez petite. Voici ses dimensions : 12,5 cm de hauteur ; 12,5 cm de largeur ; 16 cm de longueur ; 7 x 5 cm pour la platine.
On voudra bien, par ailleurs, excuser l’état moyen de cette presse, incrustée d’une poussière collante qui refuse de se faire épousseter. Elle n’a pas servi réellement depuis la noël 1979 où elle entra dans l’atelier du Fourneau. On en verra la preuve bientôt.

Cette presse reprend plus ou moins le principe de la presse à platine des imprimeurs typo. Bien sûr, comme la presse en tôle emboutie des années 1950, elle a abandonné les caractères en plomb pour des caractères en matière plastique, et l’encre typographique pour l’encre à tampon. Pour éviter les rouleaux encreurs, elle a aussi inventé un système de fonctionnement un peu curieux qui offre le désavantage de multiplier par deux le temps d’impression. Mais nous n’en sommes pas encore là, nous en sommes à la composition de la forme imprimante.

Le châssis. Six barres horizontales permettent la composition de cinq lignes de texte. Les caractères sont très proches d’aspect de ceux utilisés pour réaliser des timbres personnalisés, à l’exception du fait que la matière plastique souple utilisée est transparente…

… ce qui permet — quand on n’est pas typographe et qu’on ne sait pas lire à l’envers — en retournant le châssis, et en l’éclairant par derrière, de vérifier qu’on n’a pas fait de faute. On a ici la preuve de la date d’achat de la presse, cette composition n’ayant pas été changée depuis lors.

La composition achevée, on place le châssis sur la presse. Il faut maintenant pouvoir l’encrer. C’est là qu’intervient le système curieux de cette presse. En effet, la platine est réversible. On peut la tourner suivant un axe qui passe par le milieu des petits côtés. D’un côté, elle présente un tampon encreur, de l’autre une platine traditionnelle sur laquelle disposer le papier.

Le côté tampon encreur étant sur le dessus, on ôte son capot de protection (on l’aperçoit en bas à droite de l’image) et on peut encrer la composition en réalisant, à l’aide de la manivelle, un cycle complet de la machine. Cela étant fait, il convient de retourner la platine…

… Le retournement de la platine s’opère, le capot de protection du tampon est remis. On n’est pas obligé de le replacer à chaque feuille que l’on veut imprimer, seulement à la dernière.

La platine est retournée. On a placé dessus la feuille de papier ; pour imprimer, il convient de réaliser, toujours à l’aide de la manivelle, un second cycle complet de la machine.

Cycle d’impression en cours…

La platine met en pression le papier contre les caractères encrés au précédent cycle, la magie de l’imprimerie s’opère ! Il ne reste plus qu’à recommencer les deux cycles : bascule de la platine, encrage ; bascule de la platine, impression pour imprimer la feuille suivante. Ce n’est pas trop rapide, et le système est nettement moins malin que celui utilisé par la presse en bois à encrage automatique que l’on a vu hier mais ce jouet a au moins l’avantage d’être plus compact, ce qui peut intéresser les parents d’enfants bricoleurs qui ont quitté le château où ils habitaient au profit d’une chambre de bonne au sixième sans ascenseur. Le petit, ou la petite, pourra alors jouer dans son coin sans prendre trop de place.
Les billets des six premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
Presse grise en tôle emboutie.
Presse en bois à encrage automatique.
Retour sur les presses en bois. Cette sixième presse s’était un peu cachée, en hauteur, si bien que j’en avais un peu oublié l’existence. Elle aurait dû être la cinquième, présentée avant la presse en tôle emboutie. Mais passons… Comme on peut le constater elle est de la même époque que la petite presse à levier, et probablement est-elle issue du même constructeur, si l’on en croit les systèmes d’encrage similaires et les vis décorées de même facture. Et, comme les autres presses de cette période possédées par Fornax, son rouleau encreur s’est fissuré et est hors d’usage. Elle a toutefois belle allure et son fonctionnement est différent des autres presses déjà présentées. On va vous raconter ça en détail. D’abord, ses dimensions : 15 cm de hauteur platine baissée, et 21 cm platine levée ; 13 cm de largeur ; 32 cm de longueur en position impression et 41 cm en position encrage.

Lorsqu’elle est au repos, la presse est en position « encrage » Le petit rouleau encreur est sur la table à encrer. Il s’agit du rectangle noir, qui devrait être gris zinc car il est enduit d’une encre qui aurait dû être nettoyée par le précédent possesseur de la presse (on a laissé cette presse dans l’état où elle a été acquise). La position du rouleau est fixe. La table à encrer, le marbre et son châssis, et la platine sur laquelle on dispose le papier à imprimer sont mobiles plus exactement, ces éléments sont fixés sur un chariot qui est mobile. Le mouvement de la presse est obtenu en levant la platine à l’aide de la poignée qui est fixée à sa partie supérieure.

La platine a commencé à être soulevée, le rouleau est sur le bord de la table à encrer où il s’est rechargé en encre. On voit distinctement le châssis du marbre avec sa composition « FORNAX », maintenue par les deux petites vis à tête ornée.

La platine continue à se lever. La table à encrer s’est déplacée vers la gauche et le rouleau s’apprête à encrer la composition.

La platine est complètement levée. Elle est recouverte d’un feutre blanc (un peu sali) pour favoriser l’impression. Les deux pièces métalliques plates servent à fixer le papier sur elle. Dans le mouvement qui a levé la platine, le marbre est passé sous le rouleau et s’est encré. Le format du châssis de bois limite l’impression à des dimensions modestes : 7,5 x 4,3 cm.

On peut placer le papier et redescendre la platine pour procéder à l’impression. Le chariot porteur de la table à encrer et du marbre fait le parcours inverse, et la platine peut presser le papier contre la composition puisque le marbre a repris sa place sous elle.

Gros plan sur la platine en pression.

La presse vue de l’arrière. La tige métallique un peu rouillée (honte à moi !) est articulée ; c’est elle qui provoque le mouvement du chariot lorsqu’on lève ou qu’on abaisse la platine. Notons pour finir la qualité du décor et de la réalisation de la poignée de la platine, et celle des vis.
Les billets des cinq premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
Presse grise en tôle emboutie.
Retour sur les presses en bois. Cette sixième presse s’était un peu cachée, en hauteur, si bien que j’en avais un peu oublié l’existence. Elle aurait dû être la cinquième, présentée avant la presse en tôle emboutie. Mais passons… Comme on peut le constater elle est de la même époque que la petite presse à levier, et probablement est-elle issue du même constructeur, si l’on en croit les systèmes d’encrage similaires et les vis décorées de même facture. Et, comme les autres presses de cette période possédées par Fornax, son rouleau encreur s’est fissuré et est hors d’usage. Elle a toutefois belle allure et son fonctionnement est différent des autres presses déjà présentées. On va vous raconter ça en détail. D’abord, ses dimensions : 15 cm de hauteur platine baissée, et 21 cm platine levée ; 13 cm de largeur ; 32 cm de longueur en position impression et 41 cm en position encrage.

Lorsqu’elle est au repos, la presse est en position « encrage » Le petit rouleau encreur est sur la table à encrer. Il s’agit du rectangle noir, qui devrait être gris zinc car il est enduit d’une encre qui aurait dû être nettoyée par le précédent possesseur de la presse (on a laissé cette presse dans l’état où elle a été acquise). La position du rouleau est fixe. La table à encrer, le marbre et son châssis, et la platine sur laquelle on dispose le papier à imprimer sont mobiles plus exactement, ces éléments sont fixés sur un chariot qui est mobile. Le mouvement de la presse est obtenu en levant la platine à l’aide de la poignée qui est fixée à sa partie supérieure.

La platine a commencé à être soulevée, le rouleau est sur le bord de la table à encrer où il s’est rechargé en encre. On voit distinctement le châssis du marbre avec sa composition « FORNAX », maintenue par les deux petites vis à tête ornée.

La platine continue à se lever. La table à encrer s’est déplacée vers la gauche et le rouleau s’apprête à encrer la composition.

La platine est complètement levée. Elle est recouverte d’un feutre blanc (un peu sali) pour favoriser l’impression. Les deux pièces métalliques plates servent à fixer le papier sur elle. Dans le mouvement qui a levé la platine, le marbre est passé sous le rouleau et s’est encré. Le format du châssis de bois limite l’impression à des dimensions modestes : 7,5 x 4,3 cm.

On peut placer le papier et redescendre la platine pour procéder à l’impression. Le chariot porteur de la table à encrer et du marbre fait le parcours inverse, et la platine peut presser le papier contre la composition puisque le marbre a repris sa place sous elle.

Gros plan sur la platine en pression.

La presse vue de l’arrière. La tige métallique un peu rouillée (honte à moi !) est articulée ; c’est elle qui provoque le mouvement du chariot lorsqu’on lève ou qu’on abaisse la platine. Notons pour finir la qualité du décor et de la réalisation de la poignée de la platine, et celle des vis.
Les billets des cinq premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Grande presse à vis en bois.
Presse grise en tôle emboutie.
L’homme au coin
10 pages,
format 8,5 x 8,5 cm.
tirage à environ 30 exemplaires en typographie au plomb.
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
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Fornax éditeur 18, route de Coizard, F51230 Bannes – France