Sentence to think about :   Se lever le matin, se laver juste après, et se lover le soir.   Soulignac
The last one...

Thomas Braun
La Bénédiction
des fromages

frnx-287-mini.jpg

8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
30 €

 __________

CLS
A pas feutrés

frnx-281-mini.jpg

Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
250 €

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Marie-Rose de France
Dits

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26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

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Pierre Pinelli
Molitor

frnx-280-mini.jpg

24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

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The gloss book

Marie-Rose de France
Dits

frnx-283-mini.jpg

36 p., format 10 x 14 cm.
composé et imprimé en
typographie au plomb
Tirage à 120 exemplaires.
60 €

(cliquer sur l'image
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Several wordsmiths [5]  -  by cls

Typos XIXe siècle

On va clore la série des romans à plusieurs plumes avec un ouvrage publié par Fornax qui en contient deux. « Il se fait sa pub, maintenant... » vont penser les plus cyniques des lecteurs de ce blog. Oui, sans doute, un peu, mais ce n’est pas le vrai motif du billet. Il s’agit avant tout de parler ici d’un collectif d’écrivains non professionnels qui mérite que l’on se souvienne de lui.

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L’ouvrage en question, titré Typos XIXe siècle, est issu de recherches effectuées en 2020 alors que personne ne pouvait sortir de son domicile sans autorisation. Il faut bien que le confinement des bipèdes terrestres ait eu quelque avantage. Que contient cet ouvrage ? Deux petits romans collectifs ainsi qu’une grosse nouvelle écrite d’une seule plume. Nous allons ici nous concentrer sur les deux romans collectifs et expliquer en quelques mots les conditions de leur écriture. Ces deux romans, Les Crimes d’un metteur ou Mère et typote et Sur le trimard ou le Train 11, tout comme la grosse nouvelle L’Imprimeur Louchapot due à la plume de J. Hollain, sont parus en épisodes, sous forme de feuilletons, dans la revue marseillaise La Sorte, qui vécut de 1891 à 1909, issue du groupe associatif Le Gutenberg.

À cette époque, il est sans doute bon de le rappeler ici, les conditions de vie des ouvriers, qu’ils soient typographes, imprimeurs, ou qu’ils exercent dans d’autres métiers, étaient fort dures et soumises aux aléas de la vie. Un accident ou une maladie qui empêchaient le travail privaient de toute ressource l’accidenté, le malade, et toute sa famille. Le patron ne payait que le travail effectué et ne défrayait pas les absents involontaires. La Sécurité sociale qui nous semble si naturelle de nos jours ne sera instituée qu’en 1945, au sortir de la Seconde Guerre mondiale.

La Sorte s’était donnée pour but premier de venir en aide aux ouvriers du livre et à leurs familles quand ils étaient dans le besoin. Revue mensuelle écrite par et pour les gens du livre, elle ne publiait que des textes plaisants, des blagues, des fantaisies pour faire sourire son lectorat constitué essentiellement de professionnels de l’imprimerie. Tous ses rédacteurs et ses compositeurs étaient des bénévoles. Le produit de ses ventes constituait un fonds de secours pour les professionnels nécessiteux. Seuls étaient prélevés de ce fonds le prix du papier utilisé, et le montant de son impression.

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Bandeau du 1er numéro de La Sorte.

Le titre de la revue, La Sorte, est un bon résumé de son contenu. Dans l’argot typographique de l’époque une sorte était une plaisanterie (bonne ou mauvaise) faite ou dite, le plus souvent au sein d’un atelier. La Sorte faisait donc rire pour secourir ceux qui ne riaient plus. Touchant paradoxe.

Le premier roman, Les Crimes d’un metteur, est une sorte (!) de cadavre exquis avant la lettre. Il se passe dans le milieu de l’imprimerie ; ses auteurs, professionnels du livre mais amateurs de la plume, n’en connaissaient pas d’autre. Le style n’est pas toujours très raffiné, les coqs-à-l’âne fréquents. L’une des ficelles comiques du feuilleton consistait en le changement d’auteur à chaque épisode, alors que l’histoire avait été annoncée comme devant être écrite en totalité par son premier rédacteur, Marïus-le-Brave, par la suite presque systématiquement empêché et remplacé au pied levé par un autre rédacteur. À quelques exceptions près, les rédacteurs écrivaient sous pseudonyme, sans doute pour protéger leur identité réelle dans le monde professionnel. À l’écriture de ce roman, nous trouvons, pour faire suite à Marïus le Brave : K. Dratin, Gros-Serpent, Pige-la-Vignette, F.-A. Morikoff, P. Doumè, Kelkun, R. Pasencore, Stop, L’Homme aux Plates, De Vichy, Du Cassetin et Taquespax. Marïus-le-Brave signe trois ou quatre autres épisodes, disséminés dans le récit et Gros-Serpent, un autre.

Le second roman, Sur le trimard, beaucoup moins chaotique raconte un bout de la vie d’un vieux trimardeur, typographe itinérant, et se termine par la description d’une grande fête, spectacle musical et théâtral, dont la représentation a sans doute existé dans la vraie vie puisque nombre des interprètes du spectacle sont présentés sous leurs noms réels. Ses rédacteurs ont été successivement : Marïus-le-Brave, Taquardinos, Gros-Serpent, Un Vieux Typo, J. Maynier, Georges Nicolas, Coupe-à-Tout, Pige-la-Vignette, Laragno et Barbacrin. Ces deux derniers alternant leurs collaborations dans les derniers chapitres qui relatent la fête.

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Victor Breton.

Notons pour terminer que parmi les collaborateurs réguliers de La Sorte se trouvaient deux « Parisiens » connus : Victor Breton (1844-1916), sous le pseudonyme de Gros-Serpent, typographe émérite, auteur de plusieurs manuels techniques, et premier professeur de composition typographique à l’école Estienne, et Edmond Morin (1859-1937), sous le pseudonyme de Un Vieux Typo, typographe et éditeur, créateur de la bibliothèque des arts graphiques, devenue de nos jours un département de la bibliothèque Forney.

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Edmond Morin.

Published on 31/07/2025 @ 10:39  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
Gutenberg in comics [2]  -  by cls

Gutenberg chez Spirou

Toutes les vieilles barbes le savent, quant aux jeunes barbes, elles vont l’apprendre ici si elles ne le savent pas déjà ; depuis les années 1950, deux journaux de bandes dessinées pour enfants (les BD pour adultes n’avaient pas encore cours) se sont tirés la bourre pour s’attirer le jeune public, deux titres venus de notre Belgique voisine et adorée : Spirou et Tintin. L’école de Marcinelle avec Spirou, les apôtres de la ligne claire avec Tintin.

Ayant publié la vision tintinesque de Gutenberg voici peu sur ce blog, je me suis senti obligé de trouver le pendant avec la vision spiroulique du même personnage. Quelques recherches pour trouver dans quel numéro la chose avait été publiée, et cela fait, il ne fut pas très difficile par la suite de se procurer le dit numéro.

Comme pour Tintin, une petite re-mise en page nous a paru opportune, dont acte, et hardi petit, en avant pour cette belle histoire de l’oncle Paul ! On clique sur la couverture pour feuilleter l’opuscule.

Gutenberg-Spirou.jpg

Comme la version Tintin, cette version Spirou, sans être totalement et hautement fantaisiste, nous a paru quelque peu imaginaire, sans doute un hommage caché et délicat à Marcel Schwob.

Conseillons donc, une fois de plus, si le sujet intéresse, la lecture de l’ouvrage de Guy Bechtel, qui fait le tour complet sur le sujet et au-delà :

Gutenberg-Bechtel.jpg

P.-S. : En cliquant sur la couverture du Bechtel, on va vers la version Tintin de Gutenberg.

Published on 30/07/2025 @ 13:47  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
Champagne Printing Museum  -  by cls

Le musée champenois de l'imprimerie
à Épernay

MuseeEpernay00.jpg

Aujourd’hui, c’est gros cadeau de la part du CLS : une visite guidée dans un beau musée de l’imprimerie, le musée champenois de l’imprimerie, à Épernay. Il n’existe plus comme il est présenté dans la visite, ses machines ont été transférées dans un village du sud d’Épernay qui a pour nom Le Mesnil-sur-Oger. Voyons où et comment elles étaient avant le déménagement ; la visite commence dès qu’on a cliqué sur la tour de Castellane.

Published on 29/07/2025 @ 18:02  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
Streets names  -  by cls

Drôles de rues...

Forcément, lorsqu’on s’intéresse à la typo des rues, ou du moins aux inscriptions que l’on trouve dans les rues, il faut parcourir des rues. Et ces rues ont parfois un nom curieux ou drôle, volontairement ou non. En voici une demi-douzaine qui ont fait sourire le passant qui passe que j’étais au moment où je passais.

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Cette dernière rue fleure bon l’école buissonnière, ou le repos scolaire bien gagné.

Published on 28/07/2025 @ 09:10  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
Stamp  -  by cls

Timbre, pas tampon !

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Allons bon ! C’est le retour du vieux grincheux, le retour du râleur invétéré si pas invertébré, le retour du grognon systématique. Fallait qu’il revienne, c’est symptomatique, s’il oublie de se manifester depuis trop longtemps, ça lui cause des aigreurs, des gargouillis dans la bouzine, des bulles dans la cervelle, des tremblements dans les membres supérieurs... Faut donc que ça sorte, que ça s’expulse par tous les orifices possibles et imaginables, surtout la bouche, et qu’il tapote des touches pour que les tremblements cessent et que les bulles cérébrales s’enfuient par les trous de nez.

Un timbre n’est pas qu’un petit bout de papier avec de la colle au dos que l’on pose délicatement, bien droit (ou non) dans le coin supérieur droit d’une enveloppe. C’est aussi, et avant tout, un petit objet qui sert à imprimer. Objet que tout le monde, et son entourage proche ou éloigné, les parents, les cousins à la mode de Bretagne ou les vieux oncles d’Amérique, les amis, les ennemis, les indifférents, les passants qui passent et leurs voisins, amis et ennemis, bref, tout le monde et son contraire appelle cet objet faussement, avec une faussitude extrême et criminelle : tampon. Un timbre n’est pas un tampon et un tampon n’est pas un timbre ! C’est le B, A, BA de la timbritude, et de la tamponitude, et c’est l’objet de la râlure d’aujourd’hui qui fait se fâcher tout vert le présent tapoteur de touches.

Un timbre est constitué de deux parties. La partie qui imprime, et la partie qui manche. Un manche qui peut être en bois, en plastique, en métal ou tout autre matériau habilité à faire un manche. L’habilitation des manches est naturelle, instinctive et non soumise à l’impôt. Inutile donc de demander une autorisation auprès du ministère des manches. Si on a le malheur (ou la stupidité) de le faire, ça peut déclencher un enquête administrative pouvant se terminer par l’obligation de payer un impôt indu et contestable, car le ministère des manches ne se déplace jamais pour rien, mais allez donc contester un impôt qu’on vous colle, ça peut prendre des années pour être établi dans son bon droit, son bon gauche, son bon devant et son bon derrière. C’est comme ça avec les ministères... et on peut se réjouir que l’État n’ait pas encore eu l’idée de créer des maxistères parce que ça aurait été pire.

On a vu tout ce qu’il y avait à voir pour le manche qui ne sert finalement pas à grand chose, sauf à prendre le timbre à la main lorsqu’on a envie de l’utiliser. Ce qui n’est déjà pas mal pour un manche, avouons-le.

La partie imprimante du timbre est constituée de reliefs qui impriment et de pas-reliefs (appelés aussi : creux) qui n’impriment pas. C’est à cause de cette particularité intrinsèque que les timbres sont rattachés par cousinage (à la mode de Bretagne ou non) à la grande famille des procédés d’impression en relief qui comprend, entre autres : le bois gravé de fil, le bois gravé de bout (ou debout, bien qu’on soit généralement assis quand on grave), la gravure manuelle en relief sur métal, la typographie à caractères mobiles en alliage plomb-antimoine-étain, les gravures mécaniques sur bois, métaux, matériaux composites issus de la chimie du pétrole, les clichés zinc, les clichés galvanoplastiques, les clichés magnésium ou bronze, les clichés photopolymères, et j’en oublie qui ont été abandonnés par des parents indélicats ou jem’enfoutistes.

C’est en encrant les reliefs de la partie imprimante du timbre qu’on arrive à imprimer en transférant l’encre des reliefs sur du papier, ou tout autre matériau habilité grâce à sa planéité (inutile de demander des conseils au sujet de la planéité au ministère des plans et des comètes, il ne répond jamais, il a trop de travail, qu’il dit). Pour les savants qui savent et qui n’hésitent pas à dire qu’ils savent pour briller en société (parce que briller tout seul, ça ne sert pas à grand chose, sauf à éclairer la pièce dans laquelle on se trouve), il faut que j’ajoute (sinon, ils vont râler eux aussi) qu’il existe des timbres à sec qui n’impriment pas mais qui coincent le papier entre leurs deux parties complémentaires pour créer un relief de papier.

Pour encrer les reliefs des timbres humides (ou pas-à-sec), on utilise un autre objet, le plus souvent de forme rectangulaire (plus précisément parallélépipédique), dont une face contient une réserve d’encre dans laquelle on peut puiser pour encrer les reliefs du timbre. Cet autre objet qui est une réserve d’encre s’appelle un tampon et plus précisément un tampon encreur (histoire qu’on ne le confonde pas avec le tampon des auto-tamponneuses).

On voit donc que lorsqu’on appelle tampon un timbre, on confond l’élément imprimant avec l’élément encreur, ce qui met le présent tapoteur de touches d’ordurateur dans une fureur hystérique et éclectique (n’hésitons pas !), avec agitation des bras au dessus de la tête, et grognements, cris inarticulés, rots et plus grave encore. C’est pour dire.

Et que dire de plus. Peut être que la partie imprimante des timbres peut être en bois, en caoutchouc (naturel ou synthétique), en métal, ou en tout autre matériau habilité par la loi à se droguer à l’encre d’imprimerie ou assimilée. Un exemple et un contre-exemple.

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De passage à la Bibliothèque nationale de France voici quelques semaine, le tapoteur de touches a pu contempler une vitrine pleine de timbres gravés à la main dans du bois. Pour ceux qui ne savent pas lire à l’envers, regarder l’image dans un miroir-mon-beau-moiroir-suis-je-la-plus-belle, ça fera l’affaire.

Timbre2.jpg

C’était de très grands timbres. Pour qu’on s’en rende bien compte, un jeune homme qui passait a complaisamment accepté de poser devant la vitrine.

Quand on disait tout à l’heure que tout le monde et même plus appelait tampons les timbres (ce qui met en fureur...), même les fabriquants de timbres s’y mettent, ce qui est un comble, et qui met au comble de la fureur... agitation... cris... tout vert.

Timbre3.jpg

Ce timbre est doté d’un tampon encreur intégré, ce qui n’en fait pas pour autant un tampon. C’est tout au plus un timbre à tampon intégré, ou un timbre auto-encreur. Mais c’est toujours un timbre ! Qu’on se le dise dans les châteaux, dans les chaumières, dans les HLM et dans les appartements bourgeois, et que ça rentre par les deux oreilles pour que ça ne ressorte pas, que si ça rentrait par une seule, ça pourrait ressortir par l’autre et j’aurais bossé pour rien.

Published on 27/07/2025 @ 19:22  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
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