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Fourneau and Fornax

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est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.
L'atelier de Bannes.
Le 2 août dernier de notre belle année 2025, qui clôt merveilleusement le premier quart du vingt-et-unième siècle, un groupe assez conséquent de bipèdes de tous âges et de tous sexes est venu visiter les ateliers de Gutenberg & Compagnie à Bannes, riant village du sud marnais. Pourquoi « les ateliers » ? Pardi, parce que lorsqu'il y en a plus d'un, on ne dit plus « le », on dit « les » et que, justement, deux ateliers étaient à voir pendant cette visite. L'atelier de typographie au plomb (et autres techniques) de CLS Fornax, et l'atelier de reliure de Catherine Chauvel. Dans un premier temps, par modestie, on avait décidé de ne pas parler de cette visite, mais on a fini par se dire que la modestie et le silence, c'est plutôt idiot quand on veut faire connaître son travail à l'immense majorité des bipèdes de l'univers. Sans parler des tripèdes, des quadripèdes et, de manière plus générale, des multipèdes.
Donc on revient sur notre volonté initiale, et on parle de cette visite, d'autant plus qu'au sein de l'assemblée des visiteurs se tenait un photographe — Arnaud Sarrasin — qui a usé de son appareil pour immortaliser ces instants inoubliables, ou presque. On va donc, avec son accord, utiliser ces clichés pour vous faire revivre — heureux mortels que vous êtes — quelques instants figés du parcours. Notons toutefois que l'atelier de Fornax étant sur deux étages, on ne verra que sa partie basse. Le CLS étant parfois bavard, il a fallu rapidement parcourir la partie haute avant de de rendre dans l'atelier de reliure de dame Chauvel… la visite des deux ateliers ne devant pas s'éterniser outre mesure pour ne pas prendre le risque de lasser les visiteurs.
Si l'on clique sur la photo de nos deux artisans-créateurs et néanmoins guides, on se rend directement à la visite… et par ici, m'sieurs-dames…
Le 2 août dernier de notre belle année 2025, qui clôt merveilleusement le premier quart du vingt-et-unième siècle, un groupe assez conséquent de bipèdes de tous âges et de tous sexes est venu visiter les ateliers de Gutenberg & Compagnie à Bannes, riant village du sud marnais. Pourquoi « les ateliers » ? Pardi, parce que lorsqu'il y en a plus d'un, on ne dit plus « le », on dit « les » et que, justement, deux ateliers étaient à voir pendant cette visite. L'atelier de typographie au plomb (et autres techniques) de CLS Fornax, et l'atelier de reliure de Catherine Chauvel. Dans un premier temps, par modestie, on avait décidé de ne pas parler de cette visite, mais on a fini par se dire que la modestie et le silence, c'est plutôt idiot quand on veut faire connaître son travail à l'immense majorité des bipèdes de l'univers. Sans parler des tripèdes, des quadripèdes et, de manière plus générale, des multipèdes.
Donc on revient sur notre volonté initiale, et on parle de cette visite, d'autant plus qu'au sein de l'assemblée des visiteurs se tenait un photographe — Arnaud Sarrasin — qui a usé de son appareil pour immortaliser ces instants inoubliables, ou presque. On va donc, avec son accord, utiliser ces clichés pour vous faire revivre — heureux mortels que vous êtes — quelques instants figés du parcours. Notons toutefois que l'atelier de Fornax étant sur deux étages, on ne verra que sa partie basse. Le CLS étant parfois bavard, il a fallu rapidement parcourir la partie haute avant de de rendre dans l'atelier de reliure de dame Chauvel… la visite des deux ateliers ne devant pas s'éterniser outre mesure pour ne pas prendre le risque de lasser les visiteurs.
Si l'on clique sur la photo de nos deux artisans-créateurs et néanmoins guides, on se rend directement à la visite… et par ici, m'sieurs-dames…
Il y a des jours où le billet du jour est copieux ; et il y a des jours où le billet du jour est indigent, lamentable, minable, tellement peu copieux qu’on en reste sur sa faim intellectuelle. C’est comme ça, les journées font toutes plus ou moins vingt-quatre heures, mais ce n’est pas pour cela qu’elles se ressemblent. Elles ont la même durée, approximativement, mais elles n’ont pas le même vécu d’un jour à l’autre pour le même bipède ni, alors qu’on a affaire au même jour, pour deux bipèdes différents.
« Truisme ! » vont asséner d’aucuns, avec une moue méprisante, et un petit bruit de la bouche qui ressemble à un pet ; « Ah bon ? » répliqueront d’autres, pas bien sûrs d’avoir compris ce qu’on vient de leur dire. C’est toujours comme ça, avec une population de bipèdes. Dans le lot, on en a toujours un certain nombre qui comprend, un certain nombre qui ne comprend pas, un certain nombre qui doute et qui méprise, un certain nombre qui s’en fout comme il n’est pas permis de s’en foutre. Vous en faites peut-être partie, et moi non plus.
Maintenant que tout cela est mis à plat, affirmé, confirmé ; maintenant que toutes ces précautions oratoires, ou plutôt scripturaires, sont prises et gravées dans le marbre virtuel d’une typographie exclusivement obtenue à l’aide de 1 et de 0 (donc d’une typographie de peu de réalité — qu’est-ce qu’un 1, qu’est-ce qu’un 0, face à l’immensité de l’univers matériel), on peut affirmer que le billet d’aujourd’hui est une réalisation des plus parfaites dans le genre indigent, lamentable et minable. Cela dit, il nous a fallu réaliser des efforts considérables pour arriver à un tel résultat, à une telle perfection. Et il nous a fallu, de plus, un nombre considérable d’années de préparation, d’errements, de vacuité créative et d’efforts vains pour y parvenir.
En voilà le résultat.

Il nous faudrait un minuscule Quichotte, doté de tous les dons, accompagné de tous les Pança pour nous débarrasser de ces encombrants moulins, de ces inutiles barrières, du carcan insupportable de ces grilles, afin de libérer l’arbre captif qui s’épanouira enfin dans notre merveilleuse civilisation bipédique ayant réussi depuis des lustres et des appliques murales à éclairer le monde de sa lumière de liberté, d’équité et de paix.
Il y a des jours où le billet du jour est copieux ; et il y a des jours où le billet du jour est indigent, lamentable, minable, tellement peu copieux qu’on en reste sur sa faim intellectuelle. C’est comme ça, les journées font toutes plus ou moins vingt-quatre heures, mais ce n’est pas pour cela qu’elles se ressemblent. Elles ont la même durée, approximativement, mais elles n’ont pas le même vécu d’un jour à l’autre pour le même bipède ni, alors qu’on a affaire au même jour, pour deux bipèdes différents.
« Truisme ! » vont asséner d’aucuns, avec une moue méprisante, et un petit bruit de la bouche qui ressemble à un pet ; « Ah bon ? » répliqueront d’autres, pas bien sûrs d’avoir compris ce qu’on vient de leur dire. C’est toujours comme ça, avec une population de bipèdes. Dans le lot, on en a toujours un certain nombre qui comprend, un certain nombre qui ne comprend pas, un certain nombre qui doute et qui méprise, un certain nombre qui s’en fout comme il n’est pas permis de s’en foutre. Vous en faites peut-être partie, et moi non plus.
Maintenant que tout cela est mis à plat, affirmé, confirmé ; maintenant que toutes ces précautions oratoires, ou plutôt scripturaires, sont prises et gravées dans le marbre virtuel d’une typographie exclusivement obtenue à l’aide de 1 et de 0 (donc d’une typographie de peu de réalité — qu’est-ce qu’un 1, qu’est-ce qu’un 0, face à l’immensité de l’univers matériel), on peut affirmer que le billet d’aujourd’hui est une réalisation des plus parfaites dans le genre indigent, lamentable et minable. Cela dit, il nous a fallu réaliser des efforts considérables pour arriver à un tel résultat, à une telle perfection. Et il nous a fallu, de plus, un nombre considérable d’années de préparation, d’errements, de vacuité créative et d’efforts vains pour y parvenir.
En voilà le résultat.

Il nous faudrait un minuscule Quichotte, doté de tous les dons, accompagné de tous les Pança pour nous débarrasser de ces encombrants moulins, de ces inutiles barrières, du carcan insupportable de ces grilles, afin de libérer l’arbre captif qui s’épanouira enfin dans notre merveilleuse civilisation bipédique ayant réussi depuis des lustres et des appliques murales à éclairer le monde de sa lumière de liberté, d’équité et de paix.
L’homme au coin
10 pages,
format 8,5 x 8,5 cm.
tirage à environ 30 exemplaires en typographie au plomb.
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
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Fornax éditeur 18, route de Coizard, F51230 Bannes – France